- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mercredi 1 avril 2020

Quinzième jour de confinement

Il serait facile d'écrire un texte autour du premier avril. Il serait facile d'évoquer le fait que le coronavirus n'était qu'un poisson d'avril, un poisson d'avril pas drôle du tout, alors que comme nous le savons ce n'est pas un poisson c'est un pangolin.
Côté positif, puisque j'ai décidé de ne voir que les aspects positifs, étant confinés, nous éviterons la plupart des poissons d'avril débiles. Je l'avoue en évoquant un tel aspect positif, aussi mince, j'ai la sensation de vous offrir non pas un os à ronger mais une arête à sucer.
Et voilà que les mots m'entraînent malgré moi, encore une fois. Le mot sucer a éveillé des envies, des idées en moi. Puis l'arête a fait surgir une image, une belle image. Non, je le précise connaissant le mauvais esprit de certain·e·s d'entre vous, l'image n'est pas celle d'une morue, l'image qui m'est venue en tête est celle d'une sirène, avouez que l'image est autrement séduisante. Je précise immédiatement que le fait que le mot sirène soit utilisé au féminin ne marque pas un effet de genre. De la même façon qu'il existe des chouettes femelles et des chouettes mâles, des hiboux mâles et des hiboux femelles, non je ne citerai pas les escargots ici, il existe des sirènes mâles et des sirènes femelles. Chacun·e donc pourrait sucer selon ses goûts.
Sucez donc, mais restez chez vous !



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