Je m'installe pour écrire ce billet, et les mots s'affichent à l'écran Pas d'originalité pour ce début, me voici au trente-sixième jour, et là, des mots surgissent à mon esprit, et, fichus doigts indociles qui glissent n'importe où, et ma phrase devient, me voici au trente-sixième dessous. Dans un premier temps, je suis interloqué, d'où viennent ces mots ? Devrais-je l'allonger sur le divan de tonton Sigmund ? Je relis le texte, et la lumière jailli dans mon esprit ! Une épouvantable erreur de frappe, tout simplement, que je corrige aussitôt !
Me voici au trente-sixième, dessous ! Tout change, et en ce trente-sixième jour quel bonheur d'être dessous, d'être dessus, d'être à côté, d'être debout, assis, couché, à genoux, à quatre pattes, ou dans n'importe quelle position, si mon corps est collé au sien, si ma peau brûle contre la sienne, si nos corps et nos désirs s'imbriquent, si nos mains, nos doigts, nos langues et nos bouches se cherchent et se trouvent, si nos sexes sont incandescents de désir, si nous baisons, si nous nous enchiennons.
Dessous ou dessous, restez chez vous.
Me voici au trente-sixième, dessous ! Tout change, et en ce trente-sixième jour quel bonheur d'être dessous, d'être dessus, d'être à côté, d'être debout, assis, couché, à genoux, à quatre pattes, ou dans n'importe quelle position, si mon corps est collé au sien, si ma peau brûle contre la sienne, si nos corps et nos désirs s'imbriquent, si nos mains, nos doigts, nos langues et nos bouches se cherchent et se trouvent, si nos sexes sont incandescents de désir, si nous baisons, si nous nous enchiennons.
Dessous ou dessous, restez chez vous.
Trente-sixième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
Enchiennons-nous, dechiennons-nous...
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