Je dois admettre que ce titre n’est pas vraiment compréhensible. Cependant, je dois avouer que le titre initial que j’avais choisi était peut-être encore moins explicite. Vous pouvez donc vous légitimement vous demander à quoi ce titre fait allusion.
Je ne serais guère étonné si certain·es d’entre vous pensaient que j’évoque là quelque pratique sexuelle que j’aurais découverte, ou que je découvre enfin à mon âge. Et j’imagine sans peine là le sourire de certaines lectrices ou de certains lecteurs, la formulation du titre laisserait en effet penser que j’écris tout en expérimentant une nouvelle pratique. Mais, hélas, ce n’est pas de cela qu’il s’agit.
Afin que vous ne vous perdiez pas en d’inutiles conjectures, je vais donc vous indiquer quel est l’objet de ce billet. Celles et ceux qui se sont quelque peu interessé·es à mes écrits ont constaté que j’avais quelque peu disparu des radars. J’avais effectivement cessé d’écrire ou en tous cas de publier. Mais j’avais depuis longtemps le projet de rédiger mes mémoires, en vain.
Or, il y a quelque temps, une charmante, fort charmante, lectrice m’a suggéré une structuration des plus pertinentes pour ce texte. J’ai donc écrit, ou plus précisément, je suis en train d’écrire l’Itinéraire d’un débauché.