- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 8 décembre 2025

Sexe et utopie

Une humeur du jour, pour celles et ceux qui me suivraient avec une certaine régularité, plus joyeuse ou moins sinistre que la précédente. Je suis plongé dans la lecture d’un livre, qui donne son titre à ce billet, Sexe et utopie pour une sexualité radicale de Patrick Califia, un livre dont je ne saurais que trop vous recommander la lecture.

Patrick Califia consacre une partie de l’introduction à une liste de « quarante-deux choses que vous pouvez faire pour rendre l’avenir du sexe sans risque. » Je ne vais pour vous citer toute la liste, simplement quelques-unes que j’apprécie particulièrement :

trouvez un nouveau fantasme,

n’ayez pas honte, ne vous laissez pas envahir par la peur,

enlevez vos œillères,

masturbez-vous en prenant votre temps,

et surtout, j’ai gardé ma préférée pour la fin, faire de l’art sur les impressions que procure le sexe.

 

Et je sais que cela parlera à certain·es.

mardi 2 décembre 2025

Sombre humeur

Il me parait indispensable de précéder ce billet d’un avertissement destiné à celles et ceux qui, par erreur, seraient arrivés ici et s’apprêteraient à me lire. Ce texte n’est pas un texte érotique, il n’a aucune prétention esthétique, et n’a guère plus d’intérêt.

Après une longue absence, passée inaperçue, j’ai fait mon retour sur Twitter et, dans le même temps j’ai recommencé à publier et à écrire, à publier un texte sur lequel j’avais travaillé et à écrire de nouveaux textes.

J’étais revenu avec quelques projets d’écriture en tête, et espérant retrouver quelques personnes avec lesquelles j’avais déjà échangé. Et j’ai effectivement retrouvé quelques personnes que j’apprécie et découvert aussi quelques personnes fort agréables.

Et puis, tout est petit à petit redevenu comme avant, mes textes sont peu lus, et de moins en moins lus, les interactions sont rares. Je ne sais pas au fond si j’attendais quelque chose, autre chose en revenant, mais ce qui est certain c’est que je ne modifierai pas ma bio sur mon compte Twitter, je suis et reste désabusé, profondément désabusé.

Pour conclure, pour le cas où quelque lecteur ou lectrice ait poursuivi sa lecture jusqu’ici, je vous précise que je n’en veux à personne, et que j’ai rencontré, ou plus exactement échangé avec de très belles personnes ici, des personnes que j’apprécie. Peut-être ne suis-je pas adapté à ce monde-là ?

vendredi 28 novembre 2025

Déclaration d’ ?

Ce texte, vous ne l’avez surement pas remarqué, est classé dans la catégorie Humeur du jour. Il est donc fort logiquement dû à mon humeur d’aujourd’hui, et pour être plus précis d’aujourd’hui avant la nuit, la nuit étant alors entendue comme le moment où l’on, en l’occurrence moi, dort. Si vous avez suivi jusque-là, vous avez compris que j’évoque là mon humeur tard dans la nuit. Et vous avez bien compris.

Donc c’est une histoire de déclaration issue du milieu de la nuit, je rentrais d’une soirée avec de vieux amis, je marchais, il faisait froid, quelques messages échangés sur les réseaux sociaux et l’envie, ou plutôt le besoin, de dire à une personne que je tenais à elle. Mais quelle est cette déclaration-là?

Une déclaration d’amour, non, ce n’est pas le sujet et je ne vais pas m’agenouiller devant elle pour lui déclarer ma flamme, d’une part avec mon arthrose, je ne suis jamais certain de pouvoir me relever, d’autre part, si je devais m’agenouiller devant elle ce serait pour d’autres activités.

Une déclaration d’amitié, cela fait pompeux, de plus, comme le chantait Henri Tachan «Entre l’amour et l’amitié/Il n’y a qu’un lit de différence/Un simple pageot un pucier/où deux animaux se dépensent.» Certes n’est pas forcément dans un lit, mais à mon âge on commence à apprécier son petit confort.

Reste donc une déclaration à trouver, ou à construire pour lui dire simplement avec toi je me sens bien, dans nos échanges il n’y a jamais de jugement de valeur, jamais de points de vue surplombants, quelque soient les sujets que l’on peut aborder. Je me sens bien avec toi, tout simplement, tu crées un espace apaisé. Et même si je ne trouve pas toujours les mots que le voudrais, merci pour cela.

mardi 25 novembre 2025

Itinéraire d'un débauché. I - 6

— J’aime te l’entendre raconter, intervint Tina, souriante, radieuse. Et, dis-moi, avec ton accent, tu n’es pas parisien, cela fait longtemps que tu es en région parisienne?

—  En effet, je suis toulousain, et si je suis en région parisienne depuis longtemps, j’ai vécu plus longtemps ici que là-bas, je suis quelque peu chauvin en ce qui concerne le Stade, le stade toulousain. J’avais environ 25 ans que j’ai quitté Toulouse.

C’était aussi trépidant quand tu étais dans le Sud-ouest?

— Tu me fais sourire, et oui, elle était plus calme, plus classique en tout cas. Il ne faut pas oublier non plus que je suis arrivé à Paris au moment où l’usage du Minitel explose avec les messageries instantanées. D’autre part, j’ai eu la chance de faire quelques rencontres intéressantes.

— Intéressantes? J’imagine. Raconte!

— Par où commencer? Je vais donc me jeter à l’eau. Je travaillais à cette période là dans le quartier des Halles. Un matin, j’étais parti travailler de bonne heure. Il faisait beau, le début de l’été et j’étais sorti du métro à Rambuteau. C’est alors que je l’ai aperçue, grande, de l’allure, donnant plutôt l’impression d’une fin de soirée que d’un début de journée, et visiblement légèrement éméchée.

Je la croisai, tentation matinale. Mais je poursuivis, quand même, vers le bureau et aperçu derrière elle un homme qui la suivait. C’est alors que je me dis que, décidément, il ne la méritait pas, je fis demi-tour, doublai celui qui la suivait, la rattrapai et l’abordai pour être précis devant la librairie Marissal Blühe, qui n’existe plus aujourd’hui. Je n’avais pas eu le temps de me demander ce que je pourrais lui dire et lui dis donc simplement qu’elle était trop bien pour se promener seule ainsi et qu’elle allait se faire draguer par n’importe qui.

Sa réponse claqua «Et vous, vous n’êtes pas n’importe qui?» Je ne puis lui répondre que «Non, vous n’aviez pas remarqué?». Et j’eus le bonheur d’un immense éclat de rire…

Nous avons échangé quelques banalités, et sommes allés boire un café à l'angle des rues Beaubourg et Rambuteau.  C'est là que la discussion est devenue plus intéressante. Elle m’a parlé de sa soirée, sa longue soirée qu'elle finissait à peine, regrettant, ajoutait-elle, de rentrer seule, n'ayant trouvé de partenaire intéressant, ou intéressante, précisa-t-elle, à se mettre sous la dent ou sous la langue… Et plus elle racontait, plus les quelques effleurements furtifs sous la table se transformaient en caresses appuyées.

Elle était fatiguée de sa nuit blanche et voulait rentrer dormir, je lui proposai de la raccompagner, et j'eus encore le plaisir de son rire. Nous prîmes alors un taxi, blottie contre moi, elle ronronnait, ma main de son épaule glissa sur son sein.

Arrivés chez elle, sitôt la porte fermée, elle m’attira, me tira vers un canapé, sur lequel elle se laisse tomber, troussant sa robe sur ses hanches, cuisses ouvertes, un string, je me retrouvais le visage entre ses cuisses la dégustant, dégustant son plaisir qui coulait sur ma bouche. Après avoir joui, et toujours à moitié vêtue, elle prépara un café, que nous bûmes debout, regardant la vue de la fenêtre de la cuisine.

Enfin au début, assez rapidement, elle accentua sa cambrure, tendant son cul que je m’empressai de caresser, d’embrasser, de claquer, elle gémissait de plus en plus fort des « encore » « continue », je ne pouvais qu’obtempérer à de telles invitations, je claquais encore son cul, le caressais de ma langue. Puis, je posais doucement mon gland entre ses fesses, la tenant pas les hanches, m’enfonçait dans son cul, ses gémissements gagnaient en volume sonore, mes va-et-vient s’intensifièrent, ses gémissements devinrent un long hululement de plaisir, et nous avons joui ainsi tous deux.

Et, je suis arrivé en retard au bureau.

 

 

dimanche 16 novembre 2025

J’aurais aimé faire cela 

«J’aurais aimé faire cela» à première vue, une simple déclaration, mais c’était bien plus que cela.

Elle, c’était une femme fort sympathique avec qui nous échangions depuis quelques années, si je me souviens bien nos échanges ont commencé pendant le premier confinement. Parmi ses nombreuses qualités, elle est switch. Lorsque nous avons eu nos premiers échanges, elle était en mode soumise. Et lorsque, plus tard, elle m’apprit qu’elle était dans une relation de domination avec un homme, elle suggéra que l’on pourrait dorénavant se tutoyer, étant tous deux dominants. J’avais alors décliné cette proposition.

En réaction à l’une des mes publications, dans laquelle je racontais comment je m’étais fait sodomiser par une amie à grands coups de gode ceinture, elle me répondit «J’aurais aimé faire cela.» Pouvais-je laisser passer si belle occasion, j’acceptais en lui précisant simplement que j’aimerais y mettre plus d’intensité, sans plus de précision, et sans être certain que nous donnions tous deux le même sens à cette expression.

 

J’arrivais donc chez elle quelques jours plus tard, elle m’accueillit, déjà munie de son gode ceinture, souriante. Elle me proposa d’entrée de me tutoyer, ce qui serait plus adapté, dit-elle, à la situation. Je déclinais à nouveau, lui disant à quel point il était de troublant de se faire enculer et traiter de salope par quelqu’un qui me vouvoie. Elle accepta et l’on commença à jouer.

Elle m’ordonna de me déshabiller, en conservant uniquement ma chemise, de me mettre à genoux, pour offrir mon cul. Elle le caressa un peu, le claqua aussi, glissa deux doigts, avant de m’annoncer qu’elle allait enfoncer lentement, comme vous aimez, précisa-t-elle son gode dans mon cul.

Je l’interrompis, en la tutoyant, et lui rappelant que je voulais mettre un peu plus d’intensité. Souriante et perplexe à la fois, elle acquiesça. À quatre pattes, il faut bien respecter les usages, j’allais fouiller les poches de mon blouson. J’en revins avec des pinces et un plug. Elle sembla plus encore interrogative. Me relevant, je caressai ses seins lourds, en titillai les pointes et un grand sourire aux lèvres lui suggéra de les orner, elle hésita. «De l’intensité» rappelai-je, et je lui mis les pinces sur les seins. Elle gémit un peu. Je lui tendis le plug, elle n’hésita pas cette fois. Je caressai doucement ses seins pendant qu’elle introduisit le plug dans son cul somptueux.

«Enculez-moi maintenant» lui déclarai-je, me remettant à quatre pattes face au miroir. Je sentis alors très vite le plug entrer lentement dans mon cul, ses mains me saisissant par les hanches, le plus pénétrant plus intensément. Je gémis à mon tour, entre deux gémissements lui indiqua que c’était un plug vibrant. Je commençai donc à l’activer.

Ce fut une sodomie d’une merveilleuse intensité, elle prenait mon cul, nous nous contemplions dans le miroir, moi gémissant de plaisir, elle ses seins se balançant au rythme de ses coups de rein, et gémissants au rythme du plug. Une jouissance absolue.

mercredi 12 novembre 2025

 Un jour je l’attendrai ainsi. Prête.

 Mon avis sur, et non mon avis sûr, simplement mon opinion concernant un texte, une image, un son ou autre, mais sans aucun doute à forte connotation érotique, une opinion ne prétendant pas à l’objectivité, une opinion sans certitude autre que mon ressenti.

 

Une photo d’elle accompagnée d’un commentaire simple, court, efficace « Un jour je l’attendrai ainsi. Prête. » https://x.com/Chachouxxx3/status/1988376932380274881

 

La photo, par un jeu de miroir, nous la montre de dos, nue, sur un lit, agenouillée assise sur ses pieds, et tenant dans la main un smartphone. Sur le côté gauche de la photo apparaissent ses cheveux face à l’un des deux miroirs. L’autre encadre sa posture d’attente.

Que nous montre cette photo, photo avec deux hors cadre ? Elle ne nous montre pas son sourire appliqué lorsqu’elle s’est préparée, positionnée pour ce cliché. Elle nous montre, elle met au centre son cul. Elle ne nous montre pas un cul tendu, ouvert, offert, outrageusement indécent. Elle est sagement assise, et si l’on omet le fait qu’elle est totalement nue, la pose est très sage. La photo ne nous montre pas plus sa bouche, ses seins, et l’on n’aperçoit qu’une seule main, la droite, occupée à tenir le smartphone.

Et le regard, et mon regard se fixe sur son cul. Il est superbe.

Et l’on en envie le destinataire de ce message. Et l’on rêve à ce que l’on ferait entrant et la trouvant ainsi. Elle ne bougerait pas, prête. Son superbe cul retiendrait-il toute l’attention, attirerait-il toutes les caresses des plus douces en effleurement aux plus intenses qui claquent, s’ouvrirait-il à toutes les intrusions, s’offrirait-il à tous les désirs ?

Mais l’on reste là, à regarder ce cul trônant au centre de l’image, et l’on raidit peu à peu de bonheur.

 

mardi 11 novembre 2025

Itinéraire d'un débauché. I - 5

 — Vraiment? Tu me l’as déjà racontée? Je ne me souviens plus, raconte encore.

Les yeux de Tina pétillaient comme jamais, et je dois reconnaitre que lui raconter ainsi, les yeux dans les yeux, ces expériences, mes expériences était furieusement troublant. Je pris donc le fil, plus ou moins décousu, du récit.

— J’avais eu quelque temps auparavant quelques expériences de soumission avec Lucie, et je te promets que je te les raconterai. Et, après ces premières tentatives des plus joyeuses, des plus jouissives, Lucie m’avait proposé un rendez-vous, chez elle, pour être soumis, bien évidement, avait-elle précisé, et avait-elle ajouté, «si tu le veux, je prendrai ton cul.» 

J’avais accepté. Je patientais donc, en bas de l’immeuble, ponctuel, avait-elle insisté. Je jetai un dernier coup d’œil, c’est l’heure, l’interphone, pas un mot, l’ouverture de la porte, ascenseur, cinquième étage, la porte entrouverte, la pénombre. J’entrais, refermais la porte. Sa voix qui claque «Bonjour petite pute, tu es venue, ôte tes chaussures, tes chaussettes, ton pantalon, ton blouson, tu ne gardes que ta chemise blanche déboutonnée.» Déjà troublé, je la rejoignis, à quatre pattes dans le salon. Elle joua avec moi, elle me connaissait bien maintenant. Elle joua, comme toujours, en prenant son temps, en prenant un plaisir infini. J’aimais de plus en plus m’offrir, mais attendais avec une légère appréhension qu’elle prenne mon cul. Le temps passait, elle ne l’évoquait plus, elle m’avait déjà amené au bord de la jouissance, Mais, juste au bord. Soudainement, elle me souleva le menton, me regarda dans un grand sourire «Tu pensais, petite salope que j’avais oublié?» Et elle s’éloigna dans un rire. Je restais là, à quatre pattes, immobile l’entendant dans la pièce à côté.

 

Ses talons claquèrent, elle réapparut, souriante, radieuse, et un magnifique gode ceinture. Elle se pencha vers moi, me caressa la joue. «Mets-toi à genoux, tu t’es déjà fait sucer, tu sais comment ça se passe, alors vas-y!» Je tirai la langue, sensation nouvelle, léchai le gode, le suçai, m’appliquant. Elle me releva, sans un mot, me fit avancer, un tabouret haut à l’assise souple, les deux pieds au sol, j’étais courbé, le ventre sur le tabouret, cambré l’extrême, le cul tendu.

Elle caressa mon cul, doucement, écarta les fesses et déposa un baiser là, au creux de mon cul. Je sentis sa langue douce et humide qui me caressait. Un doigt la remplaça, caressa, s’immisça un peu, ressortit. Une sensation de froid. Chut, c’est le lubrifiant, me susurra-t-elle. Et je sentis, entre mes fesses, quelque chose, le gode posé entre mes fesses. Elle me saisit par les hanches et, lentement, ça entra, très lentement. Mon cul s’ouvrit, sensation inédite, magique. Mon cul se dilata lentement, ça rentra en moi. Je me sentis pris, empli, possédé. Cela me secouait les tripes. J’eus le souffle court, je tentai de respirer plus lentement. Je gémis doucement, ça rentra encore, ça me semblait énorme. Je sentis les deux mains sur mes hanches qui me maintenaient, encore une poussée, encore un coup de rien, et ça entrait totalement en moi. Je sentais son pubis collé à mon cul, ça remplissait mon cul. Elle parlait, j’entends à peine, je n’étais plus totalement là, je frémissais de tout mon corps, de tout mon corps vibrant autour de ça. Et elle commença lentement à bouger. De lents mouvements d’aller-retour, ce n’était plus un gémissement qui sortait de sa bouche. J’éprouvais de l’intérieur ce mouvement de sodomie que j’avais tant de fois pratiqué. Mais cette fois, c’était moi qui étais enculé, fouillé. C’était dans mon cul que ça glissait, que ça accélérait, que ça allait plus fort. Je criais et pleurais de plaisir. Les mains s’agrippaient à mes hanches, elle donnait de furieux coups de reins. Je couinais, un sentiment de plénitude étrange. Quelque chose se déclenchait en moi, je ne savais quoi, je sentais monter le plaisir, et pourtant ce n’est pas ma queue qui était en jeu. C’est au fond de moi, dans mon bas-ventre, une houle de plaisir qui montait. Et je hurlais ma jouissance. Elle ne bougea plus quelques instants. Dernier gémissement arraché lorsque ça sortit. Je ne sentais plus ses jambes, je vacillais et me laissa tomber sur le canapé, vidé, défoncé. Elle me regarda, radieuse, un immense sourire et me glissa «Alors, heureuse?»

 

samedi 8 novembre 2025

Itinéraire d'un débauché. I - 4

— J’avais parié, Hadrien, que tu allais adorer ça, et, vu ton enthousiasme, je ne me suis pas trompée, même si, ajouta-t-elle en riant, tu dois encore améliorer ta technique. Mais, ne vous arrêtez pas là! Hadrien, mets-toi face au miroir, à genoux, penché en avant, le cul tendu, ouvre ton cul avec tes mains, tu vois ce que je veux, tu m’as assez souvent demandé de le faire.

Je ne me suis pas fait prier, et me suis installé, le cul tendu, ouvert, offert, Marie-Dominique n’en perdait pas une miette. Je sentis alors une bouche, une langue sur mon cul, dans mon cul. Puis, rapidement Marc glisse un, puis deux doigts. Visiblement satisfait de l’état de mon cul, très vite, il retira ses doigts et son gland vint se poser entre mes fesses. Gémissant, je sentais sa queue ouvrir lentement mon cul, face au miroir, je le contemplais souriant, me tenant par les hanches et m’enculant. En arrière-plan, Marie-Dominique, sur un fauteuil, une jambe par-dessus l’accoudoir, les cuisses outrageusement écartées, se caressait sans perdre une miette du spectacle. Marc continuait intensément, et je voyais dans son regard le plaisir monter. Il finit par jouir dans mon cul, et dans un râle.

Après? Après, je ne sais plus vraiment, tout se mélange dans ma tête lorsque je repense à cette soirée tout s’emmêle comme se sont emmêlés nos corps, nos jambes, nos bras, nos mains, nos doigts, nos langues, mais aussi nos envies, nos désirs.

Arrivé là de mon récit, le regard de Tina semblait plus pétillant que jamais, peut-être un effet du vin?

 

—  Il fait chaud, non? demanda Tina, peut-être un effet du vin?

—  Il fait chaud, mais je ne suis pas certain que le vin en soit la seule raison, lui répondis-je tout en lui resservant un verre de vin. Mais, si tout s’emmêle, que je suis bien incapable de raconter cette soirée sans rien oublier, voire dans l’ordre chronologique, j’ai des souvenirs de moments.

Je me souviens des seins de Marie-Dominique que je caressais, léchais, mordillais et de Marc caressant, léchant, mordillant les miens.

Je me souviens de la tête de Marc enfoui entre les cuisses de Marie-Dominique, pendant qu’elle caressait mon sexe de sa langue.

Et je me souviens de Marie-Dominique qui, après avoir longuement léché, sucé ma queue l’a prise à pleine main pour l’enfoncer dans le cul de Marc dans lequel j’ai joui pendant que Marie-Dominique m’embrassait à pleine bouche tout en pinçant mes seins.

 

— C’est certain, soupira Tina, Il fait chaud et ce n’est pas le vin. Et, dis-moi, ce n’était pas première sodomie ?

— Tina, tu aurais déjà oublié, j’ai écrit un texte pour raconter ma première sodomie, et si je me souviens bien tu l’as même mise en voix. Et c’était délicieux.