Je lisais ce matin dans le RER, comme tous les jours ou presque, un très beau roman que je ne vous raconterais pas ici. Et j’ai découvert un passage délicieux racontant une étreinte entre deux jeunes femmes, une étreinte trop belle pour ne pas être rapportée ici :
"Enfin, sa main s’immobilisa sur mes parties les plus mouillées, et j’entendis un souffle à mon oreille :
- L’aimes-tu dedans ?
Question si tendre, si galante que je faillis pleurer. Ma réponse ne dut qu’un oh ! qu’elle but d’un nouveau baiser. L’instant d’après, je la sentis en moi, un doigt d’abord, puis deux, puis trois… Une pression d’une seconde, et elle me pénétra jusqu’à poignet. Sans doute que je poussai un cri… Sans doute que je tressaillis et haletai et hurlai, à sentir la torsion subtile de son poing, ses tendres doigts se lovaient et se dépliaient aux portes de ma matrice…"
La lecture des pages précédentes ne pouvait laisser espérer, supposer une telle merveille d’écriture, et je dois avouer que ce trajet en RER en fut illuminé…
...et pourtant ce n'est là une histoire de chandelle verte
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