- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mardi 9 septembre 2014

10 livres

Je n'apprécie pas les chaines qui se multiplient sur internet, quoique l'idée de certaines belles enchainées me laisse rêveur. Je n'en ai pas moins été cité, non pas à comparaitre, mais à participer par Valérie Rouffy et Monique Ayoun, et à lister les dix livres qui m'ont marqué d'une manière ou d'une autre. Il aurait fort inconvenant de ma part de  ne pas déférer à une telle invitation.

A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque. Parce que je ne pourrai jamais oublier Stanislas Katczinsky.

Oblomov d'Ivan Gontcharov. Pour le bonheur de se perdre dans l'infini d'une Russie infiniment immobile.

Les Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar. L'été de mes vingt ans, en Corse, depuis lors relu plusieurs fois. "Les dieux n'étant plus, et le Christ n'étant pas encore, il y a eu de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l'homme seul a été."

L'Étrange Destin de Wangrin d' Amadou Hampâté Bâ. Une découverte dans la librairie d'un musée qui n'est plus, un éblouissement.

Barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras. Ma porte d'entrée pour découvrir Marguerite Duras.

Le seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien. La magie d'une mythologie qui nous a laissé les yeux plein d'images bien avant qu'Hollywood ne s'en empare.

Le Tambour de Günter Grass. Lecture de mes années d'étudiant, avec Gabriel García Márquez, Knut Hamsun, Hermann Hesse, et tant d'autres…

Quatre générations sous le même toit de Lao She. Un livre ouvert par hasard, une plongée dans une petite merveille.

Que ma joie demeure de Jean Giono. Une découverte que je dois à ma professeure de français en classe de troisième, la première fois que nous étudions une œuvre en classe que ne datait pas du XVIIème siècle.

L'espoir d'André Malraux. Un roman à lire et à relire, avec en tête les images du film. No pasarán!.

Mais à être lecteur, je n'en reste pas moins joueur, et je rajouterai donc non pas un onzième livre mais un texte qui est une pure merveille, Trois discours sur la condition des grands de Pascal, à relire ou à lire.

4 commentaires:

  1. Quel palmarès et combien sur beaucoup je ne peux que vous comprendre: je garde un fort souvenir d'Oblomov, évidemment Duras, le seigneur des anneaux lu et relu depuis mon enfance a forgé (!) mon imaginaire et reste avec délectation esclave de l'anneau, ce fut pour moi le pousse pousse de lao she qui m'éblouit! Merci d'avoir joué ce jeu, et de ne pas rompre ainsi cette chaîne littéraire et fantasmée passionnante.

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    1. J'ai toujours été impressionné par la puissance de l'Anneau ...

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  2. Je m'en vais réfléchir aux 10 miens !
    A bientôt.
    Caty

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