- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mercredi 9 février 2011

Lapin Chat, suite

Puisque mes remarques sur le bestiaire des horoscopes asiatiques ont stimulé quelques neurones ici et là et suscité quelques réactions ici ou là, comment ne reprendrais-je pas le cours de mes réflexions ? Il est intéressant de constater que ce passage du lapin au chat, glissement géographique de Chine au Vietnam répond, correspond à un passage analogue en français mais cette fois, le glissement n'est plus géographique mais temporel.
En effet, en vieux français, le mot conin, issu de conillus et signifiant lapin, désignait le sexe féminin, il en est resté le con dont s'emparèrent notamment Aragon avec Le con d'Irène et Georges Brassens avec Le blason. Depuis lors, c'est le mot chatte qui est utilisé pour désigner le sexe féminin. Roland Topor avait noté qu'ainsi le sexe féminin était devenu carnivore.
Le passage du paisible dévoreur de carotte au félin carnivore s'expliquerait-il donc par une importation asiatique sino-vietnamienne ? Répondrait-il à la crainte du vagin force dévorante, dévastatrice, insatiable ?
Mais il faut avouer que vu au féminin, et  j'en remercie ma Muse, le passage du lapin au chat devenu de lapine à la chatte est plus évocateur...

3 commentaires:

  1. Date de publication 09 février 2011 17h15
    Cunniculiculture.
    En effet année de la cunniculiculture :-)
    Les amatrices apprécieront, les amateurs aimeront !

    RépondreSupprimer
  2. Date de publication 11 février 2011 14h43
    Aragon
    Louis fut un grand garçon complexé et qui tarda à se définir..... Mais je reste tout de même fascinée par "Le Roman Inachevé"......
    Quant au vocabulaire, j'applaudis au propos de Brassens!

    RépondreSupprimer
  3. Date de publication 11 février 2011 14h56
    Aragon est fascinant, et peut-être un jour vous raconterais-je mon premier contact avec Le con d'Irène...

    RépondreSupprimer

Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…