C'était un jour ou un soir, peut-être tout simplement entre chien et loup dans une gare quelconque de banlieue, comme beaucoup de gares de banlieue. Cette gare consiste en fait en deux quais séparés par deux voies en courbes, le tout adossé d'un des deux côtés à une vieille et petite gare qui fut il y a bien longtemps champêtre. Et bien entendu, quelques ingénieux ingénieurs ont eu l'idée de jeter par dessus ces voies une passerelle d'acier et de béton.
Comme tous les soirs, il descend du train, marche quelques mètres, prend l'escalier pour rejoindre la passerelle et ressortir de l'autre côté. Les pas sont comme tous les soirs tristes et las. Et soudain, pour une fois, ce soir, une vision devant lui sur la passerelle, elle marche, des jambes sans fin et une jupe d'une superbe finitude. Elle est devant lui, ses escarpins claquent déjà sur la passerelle, une trentaine de pas pour la traverser.
Un pas, deux pas, elle oscille, ses hanches balancent langoureusement.
Trois pas, quatre pas, cinq pas, est-elle nue sous sa jupe ou bien un string vient-il habiller et dénuder à la fois ses fesses superbes ? Il se souvient alors d'un soir, d'une autre belle dans un escalier de métro qui oscillait aussi sur ses talons, sa jupe courte, si courte qui dévoilait ses jambes longues et nues dans cette soirée d'été. Et le plaisir lorsqu'il s'était rapproché de découvrir qu'elle était nue, totalement nue, excessivement nue et épilée sous sa jupe. Il avait gravi cet escalier derrière elle, se demandant à quel rendez-vous elle courait. Et lorsqu'elle arriva toujours devant lui en haut de cet escalier, il vit avec qui elle avait rendez-vous, l'attendait là un couple.
Date de publication 14 septembre 2011 14h29
RépondreSupprimerJupe
Vous semblez fort intrigué par ce mystère-là?
Et pourtant......
Date de publication 14 septembre 2011 20h59
RépondreSupprimerEt pourtant... ?