J’ai découvert récemment un texte, un très bon texte sur la sodomie. Ce billet fort bien travaillé, très fouillé bénéficie d’une belle et séduisante interlocution axée sur l’étymologie de ce mot et donc sur Sodome et la Genèse. Je n’ai pu résister au plaisir de rebondir sur ce thème.
La référence étant un texte biblique, Genèse, chapitre XVIII et XIX, avant d’entrer dans le cœur du sujet, il convient d’apporter une précision concernant le texte utilisé comme référence. L’une des meilleures manières de lire et de citer la Bible, celle d’Eri de Luca, consiste à lire le texte en hébreu. Mes faibles compétences linguistiques m’ont amené à me limiter à la lecture d’un texte en français. Or, vous le savez sans aucun doute, la question de la traduction du texte biblique se pose de longue date et n’est ni simple ni résolue. Depuis la première traduction dite des Septantes, traduction en langue grecque, les traductions se sont multipliées dont certaines ont marqué l’histoire et d’autres furent des merveilles telle celle de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy
L’histoire est connue, et si elle ne l’est pas elle est lisible y compris sur internet pour celles et ceux qui n’auraient pas quelque bible, avec ou sans "s", dans leur bibliothèque voire sur leur table de nuit.
Le seigneur, ayant entendu la plainte contre Sodome et Gomorrhe envoie deux anges sur place pour juger de la réalité de ladite plainte. L’on peut déjà noter que n’est pas révélée l’identité des sycophantes qui sont, comme vous le savez si vous écoutez Brassens et êtes dotés d’un minimum de curiosité et d’un dictionnaire, des délateurs et à Athènes ceux qui dénonçaient les voleurs ou exportateurs de figues.
Les deux anges prennent donc leur bâton de pèlerin, leur baluchon et partent à Sodome, ils arrivent le soir et sont accueillis par Loth qui les invitent chez lui, alors qu’ils avaient l’intention de passer la nuit sur la place. Sa maison est vite cernée par "les gens de Sodome, du plus jeune au plus vieux, le peuple entier sans exception." Malgré la formule utilisée ici, l’on ne sait clairement qui était alors présent, vu la grande place que la bible accorde aux femmes l’on peut douter de leur inclusion dans ce peuple tout entier. Ce peuple donc demande à Loth de faire sortir les hommes venus chez lui pour les connaître. Dans la bible connaître a un sens bien particulier, par exemple j’ai bien connu cette femme signifie j’ai bien baisé cette femme. Loth ne livre pas ses deux visiteurs, l’on peut le regretter le peuple de Sodome aurait ainsi eu la réponse à l’angoissante question relative au sexe des anges. Mais ils ne sont pas livrés, et Loth fait la proposition suivante "J’ai à votre disposition deux filles qui n’ont pas connu d’homme, je puis les faire sortir vers vous et vous en ferez ce que bon vous semblera. " L’on retrouve là la grande place donnée aux femmes dans la Bible, mais le peuple de Sodome n’accepte pas la proposition et poursuite le siège de la maison de Loth, nous privant ainsi de la description du premier gang bang de l’histoire.
Le lendemain la ville sera détruite par une pluie de soufre et de feu qui s’abattit sur le peuple qui était, à n’en pas douter après une telle nuit d’attente, chaud bouillant.
À ce moment du récit il faut noter que réapparaît la ville de Gomorrhe détruite dans le même temps, mais Sodome a conservé la gloire de la postérité.
Je proposerais donc pour rétablir une égalité entre ces deux cités promises au même sort d’utiliser indifféremment à l’avenir les deux verbes sodomiser et gomorrhiser.
Je ne commenterai pas plus longuement ce texte aujourd’hui, il ne me reste qu’à trouver quelque charmante dame expérimenter une connaissance gomorrhite.
La référence étant un texte biblique, Genèse, chapitre XVIII et XIX, avant d’entrer dans le cœur du sujet, il convient d’apporter une précision concernant le texte utilisé comme référence. L’une des meilleures manières de lire et de citer la Bible, celle d’Eri de Luca, consiste à lire le texte en hébreu. Mes faibles compétences linguistiques m’ont amené à me limiter à la lecture d’un texte en français. Or, vous le savez sans aucun doute, la question de la traduction du texte biblique se pose de longue date et n’est ni simple ni résolue. Depuis la première traduction dite des Septantes, traduction en langue grecque, les traductions se sont multipliées dont certaines ont marqué l’histoire et d’autres furent des merveilles telle celle de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy
L’histoire est connue, et si elle ne l’est pas elle est lisible y compris sur internet pour celles et ceux qui n’auraient pas quelque bible, avec ou sans "s", dans leur bibliothèque voire sur leur table de nuit.
Le seigneur, ayant entendu la plainte contre Sodome et Gomorrhe envoie deux anges sur place pour juger de la réalité de ladite plainte. L’on peut déjà noter que n’est pas révélée l’identité des sycophantes qui sont, comme vous le savez si vous écoutez Brassens et êtes dotés d’un minimum de curiosité et d’un dictionnaire, des délateurs et à Athènes ceux qui dénonçaient les voleurs ou exportateurs de figues.
Les deux anges prennent donc leur bâton de pèlerin, leur baluchon et partent à Sodome, ils arrivent le soir et sont accueillis par Loth qui les invitent chez lui, alors qu’ils avaient l’intention de passer la nuit sur la place. Sa maison est vite cernée par "les gens de Sodome, du plus jeune au plus vieux, le peuple entier sans exception." Malgré la formule utilisée ici, l’on ne sait clairement qui était alors présent, vu la grande place que la bible accorde aux femmes l’on peut douter de leur inclusion dans ce peuple tout entier. Ce peuple donc demande à Loth de faire sortir les hommes venus chez lui pour les connaître. Dans la bible connaître a un sens bien particulier, par exemple j’ai bien connu cette femme signifie j’ai bien baisé cette femme. Loth ne livre pas ses deux visiteurs, l’on peut le regretter le peuple de Sodome aurait ainsi eu la réponse à l’angoissante question relative au sexe des anges. Mais ils ne sont pas livrés, et Loth fait la proposition suivante "J’ai à votre disposition deux filles qui n’ont pas connu d’homme, je puis les faire sortir vers vous et vous en ferez ce que bon vous semblera. " L’on retrouve là la grande place donnée aux femmes dans la Bible, mais le peuple de Sodome n’accepte pas la proposition et poursuite le siège de la maison de Loth, nous privant ainsi de la description du premier gang bang de l’histoire.
Le lendemain la ville sera détruite par une pluie de soufre et de feu qui s’abattit sur le peuple qui était, à n’en pas douter après une telle nuit d’attente, chaud bouillant.
À ce moment du récit il faut noter que réapparaît la ville de Gomorrhe détruite dans le même temps, mais Sodome a conservé la gloire de la postérité.
Je proposerais donc pour rétablir une égalité entre ces deux cités promises au même sort d’utiliser indifféremment à l’avenir les deux verbes sodomiser et gomorrhiser.
Je ne commenterai pas plus longuement ce texte aujourd’hui, il ne me reste qu’à trouver quelque charmante dame expérimenter une connaissance gomorrhite.
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