Cela faisait déjà longtemps qu’ils ne s’étaient vus. Leurs mots venaient de se croiser à nouveau, au hasard des connexions. Elle ou lui, lui ou elle, ou bien les deux à la fois, qu’importe qui avait eu l’idée, qui avait formulé cette envie en premier, ils avaient décidé, tous deux souriant devant leur écran, de se revoir pour déjeuner ensemble.
Il l’attendait donc, devant Saint-Eustache, sous un joli soleil ; il souriait, le temps était idéal, du soleil, une température douce, assez chaud pour qu’elle puisse avoir envie de se découvrir, pas trop chaude pour que le port des bas soit de mise. Il souriait et l’imaginait venant vers lui.
Elle sortait juste de sa rame de RER, le quai, les escaliers mécaniques, les couloirs, trouver la bonne sortie dans les Halles. Elle souriait au plaisir de le revoir. Elle souriait, elle savait qu’il allait aimer la tenue qu’elle avait choisie de porter pour lui, ce chemisier dont il aurait envie de voir un bouton de plus s’ouvrir pour dévoiler les dentelles qu’il aurait déjà devinées, cette jupe qui flotte autour d’elle et qu’il adorerait trousser, et ses talons hauts sur lesquels elle voguait, dansait vers lui. Et elle savait qu’ainsi son imagination allait s’emballer et que pendant le déjeuner il ne cesserait de chercher à deviner quels étaient ses dessous.
Et ils se voient, elle sortant, enfin après ces interminables couloirs, des Halles, lui l’attendant dans la lumière de midi. Ils s’approchent l’un de l’autre. Les mains se frôlent leurs corps se rapprochent, se collent l’un à l’autre heureux de se retrouver. Frôlements de lèvres souriantes.
"De quoi as – tu envie pour déjeuner ?" dans un souffle la réponse " De tout, de toi…" Elle ou lui, lui ou elle, ou bien les deux à la fois, qu’importe qui a posé la question, qui a répondu. Ils s’embrasent à pleine bouche, s’écartent à peine l’un de l’autre, se sourient, rient et décident d’aller déjeuner quand même, avant…
Il l’attendait donc, devant Saint-Eustache, sous un joli soleil ; il souriait, le temps était idéal, du soleil, une température douce, assez chaud pour qu’elle puisse avoir envie de se découvrir, pas trop chaude pour que le port des bas soit de mise. Il souriait et l’imaginait venant vers lui.
Elle sortait juste de sa rame de RER, le quai, les escaliers mécaniques, les couloirs, trouver la bonne sortie dans les Halles. Elle souriait au plaisir de le revoir. Elle souriait, elle savait qu’il allait aimer la tenue qu’elle avait choisie de porter pour lui, ce chemisier dont il aurait envie de voir un bouton de plus s’ouvrir pour dévoiler les dentelles qu’il aurait déjà devinées, cette jupe qui flotte autour d’elle et qu’il adorerait trousser, et ses talons hauts sur lesquels elle voguait, dansait vers lui. Et elle savait qu’ainsi son imagination allait s’emballer et que pendant le déjeuner il ne cesserait de chercher à deviner quels étaient ses dessous.
Et ils se voient, elle sortant, enfin après ces interminables couloirs, des Halles, lui l’attendant dans la lumière de midi. Ils s’approchent l’un de l’autre. Les mains se frôlent leurs corps se rapprochent, se collent l’un à l’autre heureux de se retrouver. Frôlements de lèvres souriantes.
"De quoi as – tu envie pour déjeuner ?" dans un souffle la réponse " De tout, de toi…" Elle ou lui, lui ou elle, ou bien les deux à la fois, qu’importe qui a posé la question, qui a répondu. Ils s’embrasent à pleine bouche, s’écartent à peine l’un de l’autre, se sourient, rient et décident d’aller déjeuner quand même, avant…
Un nouveau déjeuner 5/5
Un nouveau déjeuner 4/5
Un nouveau déjeuner 3/5
Un nouveau déjeuner 2/5
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