Il lui prend le bras et l’entraîne vers le restaurant.
Assis face à elle, il la dévore du regard, il sourit, elle est séduisante, infiniment désirable. Son regard plonge dans le décolleté. Elle lui sourit, elle voit son regard plongeant, elle aime voir dans ce regard son désir.
Il parle, il parle toujours beaucoup, il parle aussi avec ses mains, et malgré cela il mange, il dévore, il sourit, il aime le vin aussi. Il parle de tout, de rien, passe d’un sujet à l’autre, de ses lectures à son désir, à ses envies. Il lui dit qu’il se demande quels dessous elle porte, qu’il se demande si elle porte autre chose que ses bas, qu’l se demande si, et soudain au milieu de la phrase il s’interrompt, un sourire sur ses lèvres, le souffle court, il vient de sentir la pression d’un escarpin sur son sexe. Elle lui glisse dans un sourire " J’aime tes mots, et j’aime aussi ton silence ainsi. Tu aimerais que je sois nue sous ma jupe, et tu aimerais plus encore que je quitte ma culotte pour toi, là maintenant. "
Vous devriez, depuis quelques instants, avoir la sensation d’avoir déjà lu ces mots, et soit vous imaginez les avoir lus dans une vie antérieure ou parallèle, ce qui renverrait à l’angoissante question, une vie peut-elle être à la fois antérieure et parallèle, soit pire encore vous pensez qu’Alzheimer a frappé. Dans les deux cas vous faites fausse route, j’ai bien en effet déjà publié ces lignes, et j’ai encore une mémoire qui ne défaille pas trop. Mais, l’auriez-vous oublié, l’auteur est le démiurge de l’histoire qu’il déroule et il peut à son gré en arrêter le cours ; comme Josué celui du soleil, et il peut aller plus loin encore et en inverser le cours, remonter le temps et prendre un autre embranchement pour poursuivre le récit dans un monde parallèle qu’il soit antérieur ou non. L’auteur peut donc mener un double jeu dans son récit, voire mener au long du récit un double je, et en l’occurrence troubler ainsi le jeu des protagonistes pour en accroître le trouble. Enfin, si l’auteur dans son récit intègre aussi le jeu du trouble de l’autre "je" qui lit, cela démultiplie et trouble encore les jeux des divers "je" en jeu. Dans l’attente d’un nouveau billet reprenant et développant ces cascades de "je" et de jeux, le démiurge omnipotent reprend donc le cours du récit dans ce restaurant après ce long arrêt sur image.
Il sourit à ces mots, " Si culotte il y a, quitte la donc !" Il la regarde se lever, s’éloigner. Il sourit, il a envie d’elle, il a envie de jouer de leurs désirs, de leurs envies. Il aime la sentir troublée, et il aime être troublé lui aussi. Elle revient, souriante, s’assied face à lui. Elle a aimé ôter sa culotte ainsi, et plus encore revenir dans le restaurant, marcher le sexe nu sous sa jupe avec lui seul qui le sait. Elle aime se sentir ainsi désirée, elle a envie de lui, de ses envies, elle a envie de le laisser mener le jeu.
Assis face à elle, il la dévore du regard, il sourit, elle est séduisante, infiniment désirable. Son regard plonge dans le décolleté. Elle lui sourit, elle voit son regard plongeant, elle aime voir dans ce regard son désir.
Il parle, il parle toujours beaucoup, il parle aussi avec ses mains, et malgré cela il mange, il dévore, il sourit, il aime le vin aussi. Il parle de tout, de rien, passe d’un sujet à l’autre, de ses lectures à son désir, à ses envies. Il lui dit qu’il se demande quels dessous elle porte, qu’il se demande si elle porte autre chose que ses bas, qu’l se demande si, et soudain au milieu de la phrase il s’interrompt, un sourire sur ses lèvres, le souffle court, il vient de sentir la pression d’un escarpin sur son sexe. Elle lui glisse dans un sourire " J’aime tes mots, et j’aime aussi ton silence ainsi. Tu aimerais que je sois nue sous ma jupe, et tu aimerais plus encore que je quitte ma culotte pour toi, là maintenant. "
Vous devriez, depuis quelques instants, avoir la sensation d’avoir déjà lu ces mots, et soit vous imaginez les avoir lus dans une vie antérieure ou parallèle, ce qui renverrait à l’angoissante question, une vie peut-elle être à la fois antérieure et parallèle, soit pire encore vous pensez qu’Alzheimer a frappé. Dans les deux cas vous faites fausse route, j’ai bien en effet déjà publié ces lignes, et j’ai encore une mémoire qui ne défaille pas trop. Mais, l’auriez-vous oublié, l’auteur est le démiurge de l’histoire qu’il déroule et il peut à son gré en arrêter le cours ; comme Josué celui du soleil, et il peut aller plus loin encore et en inverser le cours, remonter le temps et prendre un autre embranchement pour poursuivre le récit dans un monde parallèle qu’il soit antérieur ou non. L’auteur peut donc mener un double jeu dans son récit, voire mener au long du récit un double je, et en l’occurrence troubler ainsi le jeu des protagonistes pour en accroître le trouble. Enfin, si l’auteur dans son récit intègre aussi le jeu du trouble de l’autre "je" qui lit, cela démultiplie et trouble encore les jeux des divers "je" en jeu. Dans l’attente d’un nouveau billet reprenant et développant ces cascades de "je" et de jeux, le démiurge omnipotent reprend donc le cours du récit dans ce restaurant après ce long arrêt sur image.
Il sourit à ces mots, " Si culotte il y a, quitte la donc !" Il la regarde se lever, s’éloigner. Il sourit, il a envie d’elle, il a envie de jouer de leurs désirs, de leurs envies. Il aime la sentir troublée, et il aime être troublé lui aussi. Elle revient, souriante, s’assied face à lui. Elle a aimé ôter sa culotte ainsi, et plus encore revenir dans le restaurant, marcher le sexe nu sous sa jupe avec lui seul qui le sait. Elle aime se sentir ainsi désirée, elle a envie de lui, de ses envies, elle a envie de le laisser mener le jeu.
Un nouveau déjeuner 5/5
Un nouveau déjeuner 4/5
Un nouveau déjeuner 2/5
Un nouveau déjeuner 1/5
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