- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mardi 24 novembre 2015

Il disait, suite…

Et d’aucune m’a envoyé le message suivant :"les mots que j’ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent" Où est l’escroquerie ?
Il dirait que la citation, comme toute citation, est tronquée et qu’il faut lire "les mots que j’ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent Il n’y a pas d’amour heureux." Il dirait que la formulation est ambiguë, voire polysémique comme le verbe languir. Selon la manière dont vous ponctuerez la phrase, les mots qui vont mourir seront l’énoncé suivant, il n’y a pas d’amour heureux, ou pourraient être les mots d’amour précédent, Mon bel amour mon cher amour ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé. La première option semble cependant la plus lisible et l’escroquerie dirait-il est là, à chanter l’impossibilité d’un amour heureux et la nier ensuite pour les yeux, fussent-ils ceux d’Elsa.



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Il disait, suite… de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.

2 commentaires:

  1. Pour remettre le poème d'Aragon tout à fait dans le contexte, il est extrait de "La Diane française' et si mes souvenirs sont bons, Aragon veut surtout dire que l'amour est impossible en temps de guerre...Histoire de donner une note plus optimiste :)

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