Il disait que peu à peu la vie lui était devenue insipide. Il disait cela sans regret comme s’il présentait un rapport, une analyse longuement mûrie. Il ne prétendait pas à exprimer là une vérité universelle, chaque vie diffère des autres vies, chaque vie se construit jour après jour, heure après heure, et je suis seul, disait-il, à être apte à juger lucidement ma vie.
Il disait avoir cessé, il y a bien longtemps, de croire à l’amour mais que cela n’empêchait pas de vivre. Il disait là aussi que ce n’était que pour son compte qu’il avait cessé de croire à l’amour, que d’autres le croisaient, le croiseraient encore et toujours. Il disait qu’il avait rencontré bien des belles, lasses, désabusées, qui peu à peu avait retrouvé leur gaîté s’étaient envolées joyeuses, vivantes, désirantes.
Il disait que le désir n’était qu’une chimère.
Il concluait toujours en riant et en citant Il n’y a pas d’amour heureux d’Aragon, un texte magnifique, chanté à merveille par Georges Brassens et Françoise Hardy, mais dont la phrase "les mots que j’ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent" était une véritable escroquerie.
Il disait avoir cessé, il y a bien longtemps, de croire à l’amour mais que cela n’empêchait pas de vivre. Il disait là aussi que ce n’était que pour son compte qu’il avait cessé de croire à l’amour, que d’autres le croisaient, le croiseraient encore et toujours. Il disait qu’il avait rencontré bien des belles, lasses, désabusées, qui peu à peu avait retrouvé leur gaîté s’étaient envolées joyeuses, vivantes, désirantes.
Il disait que le désir n’était qu’une chimère.
Il concluait toujours en riant et en citant Il n’y a pas d’amour heureux d’Aragon, un texte magnifique, chanté à merveille par Georges Brassens et Françoise Hardy, mais dont la phrase "les mots que j’ai tressés Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent" était une véritable escroquerie.
Il disait de Un joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.
Un joli texte un peu désenchanté mais qui évoque un poème et une mise en musique parmi mes préférés...
RépondreSupprimerSigné: une colombe anonyme.;-)