- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mercredi 5 novembre 2025

Itinéraire d'un débauché. I - 3

 

— Je suppose qu’il n’est pas nécessaire que je te demande si tu as accepté !

— Je ne peux rien te cacher, et je n’ai nullement l’intention de te cacher quoi que ce soit, un petit côté exhibitionniste peut-être.

J’ai donc accepté sa proposition, et, quelques jours plus tard j’arrivais chez elle, aussi excité qu’une pucelle allant au bal des débutantes. Je ne te raconterai pas pour autant en détail ce repas et ses suites. Tout d’abord parce que ma mémoire me joue des tours et d’autre part, parce que je préfère éviter les descriptions de pratiques qui ressemblent plus au catalogue Manufrance, désolé pour les plus jeunes, qu’à un récit érotique.

Ce qui me reste de cette relation, c’est des souvenirs intenses, et Tina, voyant ton sourire, je devine sans difficulté que tu souhaites en savoir plus, et j’en reparlerai, je ne voudrais pas te décevoir. Mais ce qui me reste c’est aussi, surtout, sa belle approche des jeux de soumission, une approche qui n’est pas centrée sur le plaisir sexuel, voire sur la pénétration, qu’elle soit buccale ou annale n’y changeant rien, a contraire une approche basée sur le plaisir de l’instant, sur la volupté intense de s’abandonner, de lâcher prise et en miroir cette sensation de possession extrême.

Raconté ainsi, cela ne satisfait guère ni mon côté exhibitionniste ni ton côté voyeur, charmante Tina. Pour faire pétiller tes grands yeux, je vais te parler, plus en détail, d’une autre première fois. Au départ, c’est l’histoire d’une femme, Marie-Dominique. Elle était issue d’une famille de la haute bourgeoisie de province et avait gardé de son éducation un style, un maintien qui dévoilait ses origines sociales, je dois ajouter pour être plus précis dans sa description qu’elle se dévoilait tout autant sans aucune pudeur, et qu’elle était donc à lois une bourgeoise, et une belle salope.

J’avais donc eu quelques occasions de partager sa fougue, son enthousiasme et son sens du jeu. Je ne fus donc guère surpris le jour où elle m’appela en me proposant un plan à trois le lendemain. Je le retrouvai comme convenu à l’angle de ma rue, vis sa voiture arriver et m’installai à ses côtés. Comme à son habitude, elle était assise, la jupe outrageusement remontée, le trajet n’en fut que plus agréable. Arrivés à destination, Marie-Dominique me présenta Marc qui nous attendait pieds nus, vêtu d’un peignoir blanc, et elle précisa sourire aux lèvres, Marc est bi, je suis certaine que vous allez bien vous entendre.

Assez rapidement, Marc et moi nous retrouvâmes nus, Marie-Dominique restait vêtue, ou dévêtue, de sa guêpière, de ses bas et de ses éternels escarpins. Je la regardais lécher lentement le sexe déjà raide de Marc.

— Tu devrais gouter en ton tour, dit-elle, me caressant la nuque.

J’ai suivi son conseil, j’ai caressé de la langue cette queue dressée, de bas en haut, avec application et délice, j’ai sucé le gland. C’était un sentiment délicieux, une découverte, un monde de plaisir qui s’ouvrait. Je pris mon temps pour lécher, sucer, déguster, j’entendis la voix de Marie-Dominique m’encourager, et Marc gémir doucement. Je sentis alors une main glisser vers mon sexe, le caresser.

—  Les garçons, vous êtes très beaux ainsi, continuez, sucez-vous, c’est trop bon de vous mater.

Il ne fallut que quelques instants pour que je me retrouve couché sur Marc dans un torride soixante-neuf accompagné de gémissements de nous trois, de bruits de succion, et des doigts de Marie-Dominique entre ses cuisses. Et si je ne sais lequel de nous deux prit l’initiative, nos doigts glissèrent dans nos culs respectifs. 

 

 

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Table des matières 

8 commentaires:

  1. J'aime énormément ce début. Vivement la suite

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  2. Réponses
    1. et j'en suis heureux, flatté et troublé charmante Tina

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  3. Hâte de lire la suite de cette autobiographie qui va sûrement donner chaud.

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  4. Diablesse Jeanne6 novembre 2025 à 09:44

    Hummm, la suite promet 🥵🔥🫣

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