- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mardi 25 novembre 2025

Itinéraire d'un débauché. I - 6

— J’aime te l’entendre raconter, intervint Tina, souriante, radieuse. Et, dis-moi, avec ton accent, tu n’es pas parisien, cela fait longtemps que tu es en région parisienne?

—  En effet, je suis toulousain, et si je suis en région parisienne depuis longtemps, j’ai vécu plus longtemps ici que là-bas, je suis quelque peu chauvin en ce qui concerne le Stade, le stade toulousain. J’avais environ 25 ans que j’ai quitté Toulouse.

C’était aussi trépidant quand tu étais dans le Sud-ouest?

— Tu me fais sourire, et oui, elle était plus calme, plus classique en tout cas. Il ne faut pas oublier non plus que je suis arrivé à Paris au moment où l’usage du Minitel explose avec les messageries instantanées. D’autre part, j’ai eu la chance de faire quelques rencontres intéressantes.

— Intéressantes? J’imagine. Raconte!

— Par où commencer? Je vais donc me jeter à l’eau. Je travaillais à cette période là dans le quartier des Halles. Un matin, j’étais parti travailler de bonne heure. Il faisait beau, le début de l’été et j’étais sorti du métro à Rambuteau. C’est alors que je l’ai aperçue, grande, de l’allure, donnant plutôt l’impression d’une fin de soirée que d’un début de journée, et visiblement légèrement éméchée.

Je la croisai, tentation matinale. Mais je poursuivis, quand même, vers le bureau et aperçu derrière elle un homme qui la suivait. C’est alors que je me dis que, décidément, il ne la méritait pas, je fis demi-tour, doublai celui qui la suivait, la rattrapai et l’abordai pour être précis devant la librairie Marissal Blühe, qui n’existe plus aujourd’hui. Je n’avais pas eu le temps de me demander ce que je pourrais lui dire et lui dis donc simplement qu’elle était trop bien pour se promener seule ainsi et qu’elle allait se faire draguer par n’importe qui.

Sa réponse claqua «Et vous, vous n’êtes pas n’importe qui?» Je ne puis lui répondre que «Non, vous n’aviez pas remarqué?». Et j’eus le bonheur d’un immense éclat de rire…

Nous avons échangé quelques banalités, et sommes allés boire un café à l'angle des rues Beaubourg et Rambuteau.  C'est là que la discussion est devenue plus intéressante. Elle m’a parlé de sa soirée, sa longue soirée qu'elle finissait à peine, regrettant, ajoutait-elle, de rentrer seule, n'ayant trouvé de partenaire intéressant, ou intéressante, précisa-t-elle, à se mettre sous la dent ou sous la langue… Et plus elle racontait, plus les quelques effleurements furtifs sous la table se transformaient en caresses appuyées.

Elle était fatiguée de sa nuit blanche et voulait rentrer dormir, je lui proposai de la raccompagner, et j'eus encore le plaisir de son rire. Nous prîmes alors un taxi, blottie contre moi, elle ronronnait, ma main de son épaule glissa sur son sein.

Arrivés chez elle, sitôt la porte fermée, elle m’attira, me tira vers un canapé, sur lequel elle se laisse tomber, troussant sa robe sur ses hanches, cuisses ouvertes, un string, je me retrouvais le visage entre ses cuisses la dégustant, dégustant son plaisir qui coulait sur ma bouche. Après avoir joui, et toujours à moitié vêtue, elle prépara un café, que nous bûmes debout, regardant la vue de la fenêtre de la cuisine.

Enfin au début, assez rapidement, elle accentua sa cambrure, tendant son cul que je m’empressai de caresser, d’embrasser, de claquer, elle gémissait de plus en plus fort des « encore » « continue », je ne pouvais qu’obtempérer à de telles invitations, je claquais encore son cul, le caressais de ma langue. Puis, je posais doucement mon gland entre ses fesses, la tenant pas les hanches, m’enfonçait dans son cul, ses gémissements gagnaient en volume sonore, mes va-et-vient s’intensifièrent, ses gémissements devinrent un long hululement de plaisir, et nous avons joui ainsi tous deux.

Et, je suis arrivé en retard au bureau.

 

 

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