- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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samedi 21 août 2010

Elle et Lui, une soirée... (3)

Puis sa voix que j'aime tant, qui me fait frissonner " Elle est totalement disponible, très ouverte, je suis certain que nous allons passer une délicieuse soirée". Le dialogue se poursuit un instant, ils parlent de moi comme si je n'étais pas là, ou plutôt comme si j'étais un objet, un objet de plaisir offert à leurs désirs. Puis il me prend par le bras, me fait avancer, quelque pas. Puis, sa voix joyeuse "" Déjà prêt à l'emploi, une excellente idée !". Je devine une présence, une autre personne, un homme surement puisque prêt…
La femme bouge, ses talons claquent sur le sol. Et soudain des gémissements, des gémissements d'homme, plaisir et douleur mêlés.
J'écoute, je ne peux faire que cela, j'écoute et essaye de deviner. Il s'agenouille, elle lui a demandé, et je l'entends. Et sa main sur mon épaule qui accompagne sa voix " Toi aussi", immédiatement j'obéis. Il s'approche de moi, je sens sa présence, son souffle tout contre moi.
Et je les entends tous les deux, ils marchent, boivent un verre, plaisantent.
Et sa voix " Vous n'allez pas rester tous les deux comme ça, vous pourriez faire connaissance", et elle rit " Et vous savez comment font un chien et une chienne pour faire connaissance, ils se reniflent, allez, le mâle en premier…"
Il bouge vers moi, je sens son visage près du mien, son souffle, qui glisse le long de mon corps, il avance, tourne derrière moi. Son souffle, sa langue qui caresse mes fesses, je me cambre, m'ouvre, je sens son souffle, sa langue là. Je frémis et savoure cette caresse.
 

"Le mâle en premier", je tressaille à ces mots. Je sens son visage contre le mien, je suis la courbe de son cou, son épaule, j'avance maladroitement à genoux, tourne autour d'elle, me penche en avant, son dos, ses fesses, je la lèche, ma langue s'immisce entre ses fesses. Je la sens s'ouvrir, se cambrer. Je pousse ma langue plus avant, j'entends son gémissement, je sens son bassin qui ondule lentement. Et le rire, ce rire que j'aime tant " Continue joli chien, lèche-la encore, elle adore ça." Je tends ma langue, caresse, déguste, je suis le rythme de son bassin et le temps n'existe plus, j'aime lécher ainsi et j'aime être vu, je sais le sourire de celle qui me fait vibrer à ses mots, et j'aime qu'elle me montre ainsi. Il est si troublant d'être ainsi nu, à genoux, léchant ainsi le cul d'une totale inconnue. Je sens mon sexe se raidir.
Je lèche encore, et je sens sa main, sa main que je connais tant, qui caresse mon sexe du bout de ses ongles.

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