Ce texte à deux voix, ou à deux plumes voire deux claviers est né d'une lecture, celle d'un texte écrit par une femme. Le second est la version au masculin que j'ai écrite avec la bénédiction de l'auteure du premier, version la plus parallèle possible, d'où l'emploi de la première personne du singulier.
Ci-après vous trouverez les deux textes "épuisée " et " épuisé.'
Texte au féminin.
Épuisée
Épuisée, je rejoignais mon coin de foret sombre ... lorsque je te vis, assoupi, adossé à un arbre ... ton vêtement ouvert découvrait ton torse puissant qui se soulevait doucement au rythme de ton souffle ... cette vision éveilla chez moi un désir fou ... je m'approchai de toi doucement ... craignant que tu ne m'entendes ... m'agenouillai prés de toi et ma main ne put s'empêcher de caresser ta peau ... mes doigts s'attardèrent sur tes tétons que je sentis se tendre ... le désir s'éveillait dans ton sommeil ... je te touchais très doucement … ma main descendit lentement pour se glisser sous ta ceinture … ma respiration s’accéléra malgré moi et je poursuivis mon mouvement … jusqu’à ce que ma main découvre ton sexe déjà prêt pour l’assaut !
Je le saisis doucement … le caressai jusqu’à ton entre jambe tandis que ma bouche suçait langoureusement tes tétons … je sentis ta main se poser sur mes cheveux, comme un encouragement … tu gardais les yeux clos … j’avais l’impression de te saisir dans ton sommeil … j’ouvris ta ceinture, puis ton pantalon découvrant ton vit magnifique que je caressai à nouveau … puis j’en approchai ma bouche … ma langue lécha ton gland puis ma bouche engouffra ton sexe tout entier … je commençai une danse suave autour de ton membre dressé, l’aspirant, le suçant, le léchant … tes grognements dirigeaient ma cadence … et je sentais le désir enfler en moi !
N’y tenant plus, je soulevai mon long jupon, et te chevauchai ! Ton vit me pénétra avec force, m’arrachant un cri de plaisir ! Tes bras puissants me saisirent et me plaquèrent contre ton torse … prisonnière volontaire de ta force, je te sentais me pénétrer à grands coups de reins … je gémissais au creux de ton oreille !
Puis je me redressai une dernière fois, me cambrant au-dessus de ton sexe qui s’enfonçait au plus profond … mes va-et-vient se succédèrent jusqu’à la limite de la jouissance, et je redescendis vers ton torse, ton vit planté en moi, tu me saisis, me plaquant contre toi, et tes derniers coups de reins m’arrachèrent un cri de jouissance … tu continuas à labourer mon antre jusqu’à jouir en moi dans un râle quasi bestial …
Je restai allongée sur toi, éreintée et repue … tous deux enlacés … nos respirations s’apaisèrent … je me blottis contre toi, cherchant un abri dans tes bras puissants … le vent se mit à chanter dans les branches … la nature toute entière nous protégeait !
Texte au masculin:
Épuisé
Épuisé, dans un coin de foret sombre, je m'étais assoupi, adossé à un arbre, mon vêtement ouvert. Dans mon demi-sommeil je sentis un effleurement sur ma peau, des caresses sur mes tétons qui durcissaient, une main frôlant mon sexe qui devenait dur.
Je m'éveillai sentant une bouche suçant mes tétons, je caressais les cheveux pendant que sa main caressait mon sexe. Les yeux clos, je sentis sa bouche s'approcher de mon sexe, son souffle, puis la langue caressant mon gland, avant de m'engloutir.
Mon sexe était raide de désir, et je sentais sa bouche chaude et humide aller et venir, sa langue jouant le long de la hampe, elle léchait et suçait au rythme de mes gémissements de plaisir.
Toujours les yeux mi-clos, je me délectais de cette bouche si douce, si sensuelle, si gourmande.
J'entendis un froissement d'étoffes, j'entrouvris les yeux, et la vis se troussant, découvrant ses cuisses, ses bas noirs, et plus haut la peau blanche, son sexe nu et luisant de désir. Elle s'accroupit sur moi, je la saisis et m'enfonçai en elle brusquement. Son cri de plaisir m'excita plus encore, et je continuai à la pénétrer à grands coups. Sa bouche collée à mon oreille gémissait son plaisir.
Elle se redressa, se cambra, en va-et-vient sur mon sexe, avant de s'effondrer contre moi collée à nouveau à mon torse, gémissant de plaisir. Mes mains sur ses hanches, je la plaquai contre moi, et mes derniers coups de rein lui firent hurler sa jouissance, la serrant contre moi, j'explosai aussitôt de plaisir dans un cri.
Elle resta allongée sur moi, tous deux enlacés, nos respirations s’apaisèrent, je la serrai dans mes bras. Le vent se mit à chanter dans les branches, la nature toute entière nous protégeait !
Jolis épuisements
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'ambiance et le style des deux récits...Tellement vrais qu'on s'y croit ;)
RépondreSupprimerMerci pour cette appréciation, et quel bonheur de croiser cette hussarde dans ce bois...
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