Hier, j’ai regardé le documentaire Brassens est en nous. Ce fut un bonheur, c’est toujours un bonheur d’entendre, de voir Georges Brassens. Je ne vous raconterai ici ni comment je l’ai découvert il y a bien longtemps, ni dans quelles conditions j’ai appris son décès, c’est détails de ma vie n’appartiennent qu’à moi, trompettes de la renommée vous êtes bien mal embouchées.
Mais, après cette émission, après avoir réentendu tant de textes de Georges Brassens dont les mots sont si beaux, si justes, je dois avouer avoir eu quelques difficultés à écrire un billet qui me semble un minimum acceptable. J’ai envisagé de fouiller dans ces textes pour y dénicher quelque pépite, mais elles sont si nombreuses que je n’ai su laquelle choisir.
J’allais renoncer et, est-ce le hasard, j’ai retrouvé le texte d’une jarcha andalouse du dixième siècle ; dont les mots sont ceux d’une femme :
"Je ne t’aimerais
Qu’à la condition que tu joignes le bracelet de mes chevilles
A mes boucles d’oreilles
Mon seigneur Ibrahim,
Viens à moi
De nuit !"
Qui ne rêverait de se voir adresser une aussi belle supplique ?
Mais, après cette émission, après avoir réentendu tant de textes de Georges Brassens dont les mots sont si beaux, si justes, je dois avouer avoir eu quelques difficultés à écrire un billet qui me semble un minimum acceptable. J’ai envisagé de fouiller dans ces textes pour y dénicher quelque pépite, mais elles sont si nombreuses que je n’ai su laquelle choisir.
J’allais renoncer et, est-ce le hasard, j’ai retrouvé le texte d’une jarcha andalouse du dixième siècle ; dont les mots sont ceux d’une femme :
"Je ne t’aimerais
Qu’à la condition que tu joignes le bracelet de mes chevilles
A mes boucles d’oreilles
Mon seigneur Ibrahim,
Viens à moi
De nuit !"
Qui ne rêverait de se voir adresser une aussi belle supplique ?
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