- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 11 novembre 2025

Itinéraire d'un débauché. I - 5

 — Vraiment? Tu me l’as déjà racontée? Je ne me souviens plus, raconte encore.

Les yeux de Tina pétillaient comme jamais, et je dois reconnaitre que lui raconter ainsi, les yeux dans les yeux, ces expériences, mes expériences était furieusement troublant. Je pris donc le fil, plus ou moins décousu, du récit.

— J’avais eu quelque temps auparavant quelques expériences de soumission avec Lucie, et je te promets que je te les raconterai. Et, après ces premières tentatives des plus joyeuses, des plus jouissives, Lucie m’avait proposé un rendez-vous, chez elle, pour être soumis, bien évidement, avait-elle précisé, et avait-elle ajouté, «si tu le veux, je prendrai ton cul.» 

J’avais accepté. Je patientais donc, en bas de l’immeuble, ponctuel, avait-elle insisté. Je jetai un dernier coup d’œil, c’est l’heure, l’interphone, pas un mot, l’ouverture de la porte, ascenseur, cinquième étage, la porte entrouverte, la pénombre. J’entrais, refermais la porte. Sa voix qui claque «Bonjour petite pute, tu es venue, ôte tes chaussures, tes chaussettes, ton pantalon, ton blouson, tu ne gardes que ta chemise blanche déboutonnée.» Déjà troublé, je la rejoignis, à quatre pattes dans le salon. Elle joua avec moi, elle me connaissait bien maintenant. Elle joua, comme toujours, en prenant son temps, en prenant un plaisir infini. J’aimais de plus en plus m’offrir, mais attendais avec une légère appréhension qu’elle prenne mon cul. Le temps passait, elle ne l’évoquait plus, elle m’avait déjà amené au bord de la jouissance, Mais, juste au bord. Soudainement, elle me souleva le menton, me regarda dans un grand sourire «Tu pensais, petite salope que j’avais oublié?» Et elle s’éloigna dans un rire. Je restais là, à quatre pattes, immobile l’entendant dans la pièce à côté.

 

Ses talons claquèrent, elle réapparut, souriante, radieuse, et un magnifique gode ceinture. Elle se pencha vers moi, me caressa la joue. «Mets-toi à genoux, tu t’es déjà fait sucer, tu sais comment ça se passe, alors vas-y!» Je tirai la langue, sensation nouvelle, léchai le gode, le suçai, m’appliquant. Elle me releva, sans un mot, me fit avancer, un tabouret haut à l’assise souple, les deux pieds au sol, j’étais courbé, le ventre sur le tabouret, cambré l’extrême, le cul tendu.

Elle caressa mon cul, doucement, écarta les fesses et déposa un baiser là, au creux de mon cul. Je sentis sa langue douce et humide qui me caressait. Un doigt la remplaça, caressa, s’immisça un peu, ressortit. Une sensation de froid. Chut, c’est le lubrifiant, me susurra-t-elle. Et je sentis, entre mes fesses, quelque chose, le gode posé entre mes fesses. Elle me saisit par les hanches et, lentement, ça entra, très lentement. Mon cul s’ouvrit, sensation inédite, magique. Mon cul se dilata lentement, ça rentra en moi. Je me sentis pris, empli, possédé. Cela me secouait les tripes. J’eus le souffle court, je tentai de respirer plus lentement. Je gémis doucement, ça rentra encore, ça me semblait énorme. Je sentis les deux mains sur mes hanches qui me maintenaient, encore une poussée, encore un coup de rien, et ça entrait totalement en moi. Je sentais son pubis collé à mon cul, ça remplissait mon cul. Elle parlait, j’entends à peine, je n’étais plus totalement là, je frémissais de tout mon corps, de tout mon corps vibrant autour de ça. Et elle commença lentement à bouger. De lents mouvements d’aller-retour, ce n’était plus un gémissement qui sortait de sa bouche. J’éprouvais de l’intérieur ce mouvement de sodomie que j’avais tant de fois pratiqué. Mais cette fois, c’était moi qui étais enculé, fouillé. C’était dans mon cul que ça glissait, que ça accélérait, que ça allait plus fort. Je criais et pleurais de plaisir. Les mains s’agrippaient à mes hanches, elle donnait de furieux coups de reins. Je couinais, un sentiment de plénitude étrange. Quelque chose se déclenchait en moi, je ne savais quoi, je sentais monter le plaisir, et pourtant ce n’est pas ma queue qui était en jeu. C’est au fond de moi, dans mon bas-ventre, une houle de plaisir qui montait. Et je hurlais ma jouissance. Elle ne bougea plus quelques instants. Dernier gémissement arraché lorsque ça sortit. Je ne sentais plus ses jambes, je vacillais et me laissa tomber sur le canapé, vidé, défoncé. Elle me regarda, radieuse, un immense sourire et me glissa «Alors, heureuse?»

 

Texte précédent                                                                                                                      Texte suivant                       

Table des matières 

 

 

6 commentaires:

  1. Vos aventures vont être interessantes à suivre.

    RépondreSupprimer
  2. Cette scène m’est assez familière, je pourrais aisément prendre la place de Lucie

    RépondreSupprimer
  3. Réponses
    1. Merci pour cette appréciation, et des plus excitantes aussi à écrire et à vire

      Supprimer

Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…