Un trajet en bus, un matin, l'arrêt de bus peuplé de courants d'air, l'attente, le bus. Je monte, et la voit, assise. Les cheveux châtains longs ondulés, trop ondulés pour que cela puisse sembler naturel. La jupe courte, moulante, remonte sur ses cuisses et les dévoile. Le décolleté met à nu des seins lourds, une touche de couleur, une botte italienne tatouée sur ses seins opulents. Le rouge à lèvres trop rouge, trop marqué. Les yeux outrageusement soulignés. Elle se balance au rythme de la musique, des écouteurs fichés dans ses oreilles.
Et un air s'impose à moi, des Garçons Bouchers, Punkifiée, " chaque geste de toi sent la vulgarité, pas celle des faubourgs celle des princes et des reines, la poésie du jour celle de tes hanches pleines qui trimballent un message en n'importe quelle langue…"
Date de publication 14 octobre 2010 14h47
RépondreSupprimerCe qui prouve bien que si on se donner un peu de mal,, il est relativement facile de voir au delà des apparences ...Grand sourire
Date de publication 14 octobre 2010 15h27
RépondreSupprimerComment résister à un tel sourire ?