"Mes écrits sont-ils érotiques ou pornographiques ?" a-t-elle demandé ?
Mais elle n'a pas précisé le sens de l'un et l'autre de ces mots, ce qui n'en rend l'exercice que plus stimulant.
Umberto Eco dans l'un de ses nombreux ouvrages précise à quoi l'on reconnaît un film pornographique, il n'y a aucun plan de coupe, aucune ellipse : on ne vous fait grâce de rien, et le temps est le temps réel, y compris et principalement peut-être pour les déplacements tout est explicite, pas seulement le sexe. Mais Umberto Eco précise aussi que la raison n'en est pas que philosophique mais surtout bassement matérialiste, ces scènes ont un coût moindre. Cette approche est applicable, me semble-t-il, à l'ensemble des productions, la pornographie serait donc le lieu de l'explicite.
Et si l'on se réfère au dictionnaire de l'Académie française, 9ème édition, la pornographie est définie comme "Représentation directe, voire brutale, de scènes, de sujets à caractère sexuel et délibérément obscènes." L'érotisme étant le "Caractère de ce qui, dans la pensée et le comportement, suggère, suscite, révèle, accompagne le désir sexuel."
L'on retrouve bien la même idée de l'explicite, de la représentation directe. Mais si les définitions semblent relativement aisées, leur application est plus difficile "où est l'ombre, où est la lumière ?" demande le docteur Rémy Germain.
L'on est très vite alors dans une notion plus subjective, et il ne reste qu'à viser une subjectivité objectivée chère à un grand journaliste.
J'en arrive donc, et enfin, à la réponse, vos textes sont érotiques car ils titillent les neurones; ils parlent aux émotions et aux désirs.
Mais elle n'a pas précisé le sens de l'un et l'autre de ces mots, ce qui n'en rend l'exercice que plus stimulant.
Umberto Eco dans l'un de ses nombreux ouvrages précise à quoi l'on reconnaît un film pornographique, il n'y a aucun plan de coupe, aucune ellipse : on ne vous fait grâce de rien, et le temps est le temps réel, y compris et principalement peut-être pour les déplacements tout est explicite, pas seulement le sexe. Mais Umberto Eco précise aussi que la raison n'en est pas que philosophique mais surtout bassement matérialiste, ces scènes ont un coût moindre. Cette approche est applicable, me semble-t-il, à l'ensemble des productions, la pornographie serait donc le lieu de l'explicite.
Et si l'on se réfère au dictionnaire de l'Académie française, 9ème édition, la pornographie est définie comme "Représentation directe, voire brutale, de scènes, de sujets à caractère sexuel et délibérément obscènes." L'érotisme étant le "Caractère de ce qui, dans la pensée et le comportement, suggère, suscite, révèle, accompagne le désir sexuel."
L'on retrouve bien la même idée de l'explicite, de la représentation directe. Mais si les définitions semblent relativement aisées, leur application est plus difficile "où est l'ombre, où est la lumière ?" demande le docteur Rémy Germain.
L'on est très vite alors dans une notion plus subjective, et il ne reste qu'à viser une subjectivité objectivée chère à un grand journaliste.
J'en arrive donc, et enfin, à la réponse, vos textes sont érotiques car ils titillent les neurones; ils parlent aux émotions et aux désirs.
Pourriez-vous transmettre mon humble avis au Docteur Germain quand vous le croiserez ? Il me semble que la pornographie est du côté de la lumière crue des projecteurs; l'érotisme n'est-il pas, lui, voilé par l'ombre ?
RépondreSupprimerVous faites un beau compliment à cette "elle". "Titiller les neurones" n'est pas donné à tout le monde.
Emmanuelle