Encore une fois une citation. Elle n'est issue ni des œuvres du Marquis de Sade, ni de celles de Sigmund Freud ou de l'un de ses disciples "Il n'est pas un seul homme, même le plus normal, qui, s'il pouvait tout se permettre, n'en arriverait aux perversions érotiques les plus débridées et qui ne ferait de son assouvissement une procédure infiniment compliquée, entourée des conditions les plus infernalement rares et complexes. "
Cette phrase est issue encore une fois de l'Adieu à l'automne. Elle évoque pour moi Le jardin des supplices d'Octave Mirbeau et quelques autres textes d'auteurs réunis sous le vocable de décadents.
Quelques pages plus loin Stanislaw Ignacy Witkiewicz écrit :"Mais sous ses lourdes paupières baissées, elle fixait sur son amant un regard révulsé, cadavérique, de lubricité mortelle, venimeuse, presque supranaturelle."
Ce livre, je l'ai déjà écrit, est une petite merveille. Ce n'est pas un texte érotique, mais dès la préface, l'auteur revendique la permission de décrire "certaines choses." Mais en fait, il va bien au-delà ou bien en-deçà, ces phrases en sont un parfait exemple, il suggère, évoque, éveille et enflamme l'imaginaire…
Découverte de votre univers lettré avec avidité...merci de ces moments de lecture
RépondreSupprimerMerci de votre belle avidité....
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