L’on ne remarque, ne retient que les mots ; les phrases qui répondent à nos sensations, sentiments, pensées du moment. J’ai croisé celle-ci dans un polar hispanique. "Une quadragénaire déguisée en adolescente arpentait le carrefour suivant, le sac collé au côté et la solitude cousue au dos. La coiffure était si naturelle et moderne qu’on aurait dit une perruque volée à une nièce complice. Elle portait une robe aussi courte que son espoir d’être enlevée par un prince Azur ou pour le moins Céleste. Le décolleté montrait un peu ses seins oubliés, et beaucoup son désespoir que personne ne s’en souvienne."
Cette description cynique, pleine de tendresse et affreusement triste me donnerait une envie princière de réenchanter son décolleté et de trousser avec allégresse cette robe déjà si courte…
Cette description cynique, pleine de tendresse et affreusement triste me donnerait une envie princière de réenchanter son décolleté et de trousser avec allégresse cette robe déjà si courte…
Désespoir vs des espoirs de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.
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