Elle l’entend se lever, mais curieusement ses pas ne se dirigent pas vers la porte mais vers elle. Elle sent on souffle sur sa nuque, ses mains caressent ses longs cheveux, une main glisse sur son oreille, introduit un écouteur, l’autre main, l’autre oreille, un autre écouteur. Une musique de jazz, elle connaît cette musique. Mais elle ne sait d’où elle la connaît. Elle n’entend plus rien de lui. Elle frémit de se sentir ainsi isolée et offerte, lorsqu’un bandeau vient se poser sur ses yeux. Elle sourit, elle est infiniment offerte ainsi.
Quelques instants rien ne se passe, elle l’imagine ouvrant la porte accueillant l’Autre, parlant entre eux, l’Autre la découvrant, la regardant à son tour, la photographiant. Elle aime cette idée, se cambre plus encore, à l’extrême. Une main, la sienne lui semble-t-elle caresse ses seins, les pointes en sont dures, dressées. Un pincement, constant, lancinant, une pince sans aucun doute, elle sait que la seconde ne va pas tarder, elle sait aussi qu’il aime attendre, la laisser ainsi dans l’expectative. À ce moment-là il lui semble entendre derrière la musique de jazz une voix, un gémissement qui naît. Et là, elle se souvient, cette musique elle la connaît, c’est celle qu’ils écoutaient tous les deux il y a quelques jours, et le gémissement qui naît c’est elle, ce gémissement qui grandit, qui va grandir plus encore, qui va devenir supplication, cris de plaisir. Un pincement sur l’autre sein, en même temps cela se met à vibrer dans son sexe. Elle gémit plus fort, ne sachant plus si elle entend son gémissement d’aujourd’hui ou son gémissement ancien et restauré dans ses oreilles.
Quelques instants rien ne se passe, elle l’imagine ouvrant la porte accueillant l’Autre, parlant entre eux, l’Autre la découvrant, la regardant à son tour, la photographiant. Elle aime cette idée, se cambre plus encore, à l’extrême. Une main, la sienne lui semble-t-elle caresse ses seins, les pointes en sont dures, dressées. Un pincement, constant, lancinant, une pince sans aucun doute, elle sait que la seconde ne va pas tarder, elle sait aussi qu’il aime attendre, la laisser ainsi dans l’expectative. À ce moment-là il lui semble entendre derrière la musique de jazz une voix, un gémissement qui naît. Et là, elle se souvient, cette musique elle la connaît, c’est celle qu’ils écoutaient tous les deux il y a quelques jours, et le gémissement qui naît c’est elle, ce gémissement qui grandit, qui va grandir plus encore, qui va devenir supplication, cris de plaisir. Un pincement sur l’autre sein, en même temps cela se met à vibrer dans son sexe. Elle gémit plus fort, ne sachant plus si elle entend son gémissement d’aujourd’hui ou son gémissement ancien et restauré dans ses oreilles.
La femme à la commode 3 de Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution 4.0 International.
Waouh......cela fait rêver.......j'adore....
RépondreSupprimerQuel pouvoir de suggestion évocateur....:). On ne peut qu'attendre la suite, vous faites durer le plaisir et vous jouez avec les sens de vos lecteurs...(-trices)
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