Ecrire la suite de l’histoire "Ils n’avaient jamais cessé de se voir. Depuis l’enfance, ils se retrouvaient le dimanche dans les ruines ensoleillées du repère des pirates."
Ils n’avaient jamais cessé de se voir. Depuis l’enfance, ils se retrouvaient le dimanche dans les ruines ensoleillées du repaire des pirates. Ils auraient été bien incapables l'un ou l'autre de se souvenir de la première fois où, enfants, ils étaient venus là, mais c'étaient leur endroit à eux, à eux seuls. Ils se retrouvaient là tous les dimanches après le repas. Ils ont échangé là leurs secrets, leurs joies et leurs chagrins d'enfants. Puis, ils avaient grandi, et continué à venir, leurs jeux ont peu à peu changé. Ils ont ensemble découvert leurs corps, du bout des doigts, du bout de lèvres, du bout de la langue, ils avaient joui ensemble pour la première fois-là dans leur repaire. La vie les avait ensuite parfois éloignés l'un de l'autre, mais toujours, dès qu'ils pouvaient, ils se retrouvaient là se tenant par la main, se racontant leurs secrets, leurs joies, leurs chagrins, et ils s'enlaçaient toujours, jouant de leurs corps, et leurs rencontres étaient toujours lumineuses, étincelantes. Et aujourd'hui, ils sont là assis côté à côté, ils regardent l'eau, ils se tiennent par la main et se racontent leurs secrets, leurs joies, leurs chagrins, ils ont cette année quatre-vingts ans.
Ils n’avaient jamais cessé de se voir. Depuis l’enfance, ils se retrouvaient le dimanche dans les ruines ensoleillées du repaire des pirates. Ils auraient été bien incapables l'un ou l'autre de se souvenir de la première fois où, enfants, ils étaient venus là, mais c'étaient leur endroit à eux, à eux seuls. Ils se retrouvaient là tous les dimanches après le repas. Ils ont échangé là leurs secrets, leurs joies et leurs chagrins d'enfants. Puis, ils avaient grandi, et continué à venir, leurs jeux ont peu à peu changé. Ils ont ensemble découvert leurs corps, du bout des doigts, du bout de lèvres, du bout de la langue, ils avaient joui ensemble pour la première fois-là dans leur repaire. La vie les avait ensuite parfois éloignés l'un de l'autre, mais toujours, dès qu'ils pouvaient, ils se retrouvaient là se tenant par la main, se racontant leurs secrets, leurs joies, leurs chagrins, et ils s'enlaçaient toujours, jouant de leurs corps, et leurs rencontres étaient toujours lumineuses, étincelantes. Et aujourd'hui, ils sont là assis côté à côté, ils regardent l'eau, ils se tiennent par la main et se racontent leurs secrets, leurs joies, leurs chagrins, ils ont cette année quatre-vingts ans.
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