Mon commentaire sur Schopenhauer ayant déclenché des torrents d'enthousiasme, je n'ai pu résister au plaisir de vous faire part de mon émerveillement toujours renouvelé à la lecture certes lente de son ouvrage Aphorismes sur la sagesse.
Toujours dans le chapitre "de ce que l'on a," Schopenhauer évoque l'argent et les autres biens et écrit : "Tout autre bien, en effet ne peut satisfaire qu'un seul désir, qu'un seul besoin: les aliments ne valent que pour celui qui a faim, le vin pour le bien portant, les médicaments pour le malade, une fourrure pendant l'hiver, les femmes pour la jeunesse, etc…"
Je dois avouer avoir relu plusieurs fois la phrase pour en saisir toute la portée et la profondeur. Je ne m'étendrai même pas sur le caractère injurieux de la formule rabaissant les femmes à l'état de bien que l'on peut posséder, acheter… Au-delà de cette méprisante misogynie, Schopenhauer fait preuve là d'une étroitesse d'esprit indigne du philosophe à l'esprit supérieur qu'il prétend être. Pourquoi diable restreindrait-il le plaisir sexuel à la jeunesse, certes il n'a pas connu le Viagra, mais j'ai du mal à croire qu'il n'ait jamais connu quelque vieillard lubrique et toujours vert. Et Schopenhauer ignorait visiblement que si certains jeunes ou pas aiment fréquenter les femmes, d'autres préfèrent les hommes, alors que certaines préfèrent les femmes et d'autres, au féminin cette fois, les hommes, sans oublier que certaines et certains apprécient à la fois les hommes et les femmes successivement ou simultanément, et je vous laisse compléter la liste. Pire encore, il écrit : "les aliments ne valent que pour celui qui a faim" n'avait-il donc aucune idée de l'utilisation que l’on peut avoir une carotte ou un concombre ?
En résumé, Arthur aurait peut-être du essayer de philosopher dans le boudoir !
Toujours dans le chapitre "de ce que l'on a," Schopenhauer évoque l'argent et les autres biens et écrit : "Tout autre bien, en effet ne peut satisfaire qu'un seul désir, qu'un seul besoin: les aliments ne valent que pour celui qui a faim, le vin pour le bien portant, les médicaments pour le malade, une fourrure pendant l'hiver, les femmes pour la jeunesse, etc…"
Je dois avouer avoir relu plusieurs fois la phrase pour en saisir toute la portée et la profondeur. Je ne m'étendrai même pas sur le caractère injurieux de la formule rabaissant les femmes à l'état de bien que l'on peut posséder, acheter… Au-delà de cette méprisante misogynie, Schopenhauer fait preuve là d'une étroitesse d'esprit indigne du philosophe à l'esprit supérieur qu'il prétend être. Pourquoi diable restreindrait-il le plaisir sexuel à la jeunesse, certes il n'a pas connu le Viagra, mais j'ai du mal à croire qu'il n'ait jamais connu quelque vieillard lubrique et toujours vert. Et Schopenhauer ignorait visiblement que si certains jeunes ou pas aiment fréquenter les femmes, d'autres préfèrent les hommes, alors que certaines préfèrent les femmes et d'autres, au féminin cette fois, les hommes, sans oublier que certaines et certains apprécient à la fois les hommes et les femmes successivement ou simultanément, et je vous laisse compléter la liste. Pire encore, il écrit : "les aliments ne valent que pour celui qui a faim" n'avait-il donc aucune idée de l'utilisation que l’on peut avoir une carotte ou un concombre ?
En résumé, Arthur aurait peut-être du essayer de philosopher dans le boudoir !
Date de publication 27 janvier 14h09
RépondreSupprimerCompliqué....
Tout cela est d'un compliqué! Je plains vos élèves!
Date de publication 27 janvier 14h15
RépondreSupprimerMes élèves ? me voila donc entré dans la catégorie pro- fesseur ?
Date de publication 27 janvier 15h23
RépondreSupprimerJe plussoie :-)je vous aime bien en pro-fesseur ^^
Aphrodite
Date de publication 27 janvier 15h53
RépondreSupprimerJe me garderai bien de porter un jugement sur vous, pro-fesseur ès scellant le destin des philosophes...
Mais ce Schopenhauer serait assurément à bonne école avec vous, s'il pouvait revenir parmi nous et philosopher dans le boudoir en votre compagnie !
Emmanuelle
Date de publication 27 janvier 20h10
RépondreSupprimerCher Jean-Michel,
Les femmes n'ont-elles pas toujours été le "jouet" des hommes ? en apparence cela va soit !
Quant au pro-fesseur donnes-tu des cours ?
nathalie