- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mardi 25 janvier 2011

Schopenhauer…


Schopenhauer a truffé son ouvrage Aphorismes sur la sagesse dans la vie de citations et références multiples. Dans le chapitre "de ce que l'on a," il évoque ainsi Epictète qui a divisé les besoins humains en trois classes.
 Les besoins naturels et nécessaires sont ceux qui, non satisfaits, produisent de la douleur, et ne comportent que la nourriture et les vêtements. Les besoins naturels mais non nécessaires, c'est le besoin "de la satisfaction sexuelle." Les besoins ni naturels ni nécessaires sont les besoins de luxe, d'abondance, de faste…
D'une manière réaliste, il note que les besoins naturels mais non nécessaires sont déjà plus difficiles à satisfaire que les besoins naturels et nécessaires ; pour celles et ceux qui sont déjà perdu-es, il est plus difficile de baiser que de bouffer. Visiblement, la réflexion a du être menée par des manchots, ou alors la crainte de la surdité était telle que la masturbation avait disparu.
Mais la phrase qui a retenu mon attention vient après : "Le contentement de chacun.. ne repose pas sur une quantité absolue, mais relative, savoir sur le rapport entre ses souhaits et sa fortune." En clair, le plaisir sexuel est fonction de l'aptitude à baiser, doit-on en déduire que le Viagra est venu perturber le bel ordonnancement d'Arthur ?

2 commentaires:

  1. Date de publication 25 janvier 2011 17h06

    J'aime bien quand vous parlez philo ^^
    Aphrodite

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  2. Date de publication 25 janvier 2011 21h42

    Il serait doux de philosopher avec vous ...

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