- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 29 juin 2010

Une promenade…

Un message reçu sur son portable. "Et si on allait se promener tous les deux, dans une heure, prépare toi!" Elle espérait ce message, ils devaient se voir, mais il n'avait pas dit ce qu'ils allaient faire. Il est ainsi, il ne le dit jamais, et elle aime qu'il en soit ainsi. Elle aime se livrer à lui. Et son esprit s'affole, comment s'habiller, elle ne sait où ils vont aller, et il n'a rien dit, rien choisi, et elle le sait bien :  s'il a choisi de la prévenir par un message c'est pour qu'elle ne soit même pas tentée de poser une question. Elle sait ce qu'il aime bien sur…
Et soudain lui revient en mémoire cette première rencontre après de longs échanges. Ce jour-là aussi, il lui avait dit de se préparer pour une promenade. Elle avait déjà une idée de ce qu'il aimait mails lui avait demandé. Et elle se souvient encore de sa réponse " Quelque chose de simple, des talons aiguilles, des bas avec porte-jarretelles, et une robe courte et outrageusement décolletée".  Elle arrive en avance et l'attend. Elle sent les regards sur elle. Elle sent le désir des hommes, mais elle est là pour lui. Elle s'est préparée, et elle se demande encore si elle sera belle à ses yeux, le reste l'indiffère. Son téléphone vibre, un message, bref, "quitte ce café, remonte la rue". Elle se lève aussitôt et marche. Elle sait qu'elle ne passe pas inaperçue, sa démarche, ses seins généreux et ses fesses qui balancent au rythme de ses pas. Le téléphone à nouveau, elle décroche, sa voix, un moment d'appréhension " Tu as un très joli cul, ne te retourne pas, continue de marcher."  Elle continue d'avancer, les sens en éveil, elle entend, elle croit entendre des pas se rapprocher, elle n'est plus sûre. Elle marche, là c'est certain  : une présence. Soudain, une sensation, il est juste derrière elle, elle le sent, elle est certaine, elle ralentit. Il murmure dans son cou, " tu es belle ainsi, veux-tu être ma putain soumise ?", « oui bien sûr », ces mots ont jailli. Il lui saisit soudain les bras, les tire un peu en arrière, "Alors affirme-le, je veux l'entendre". Il la lâche en même temps, elle se redresse, se cambre, relève la tête et annonce crânement face à la rue "Je veux être votre putain soumise". Et tout commence…



2 commentaires:

  1. date de publication 28 juin 2010 20h11

    deux post qui donnent envie d'être celle à qui "il" s'adresse ...Troublant !

    RépondreSupprimer
  2. ate de publication 29 juin 2010 02h17

    rhhhooo mantisme !
    Quel romantisme !Quel homme ...mon texte préféré ...Absolument subjuguée !!Mon cher bel ami vous vous etes surpassé !Mes respects les plus chaleureux !

    sylvie

    RépondreSupprimer

Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…