- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre
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lundi 28 juin 2010
Une rencontre prévue 2/6
Une chambre, elle sent la main de l'homme quitter sa nuque. Elle ne bouge pas, la tête légèrement penchée en avant, le regard baissé. Elle sent sa présence derrière elle et commence une phrase "Je.." interrompue par un "tais-toi" murmuré dans son oreille, puis plus rien, un froissement d'étoffe. Quelque chose, du tissu se pose sur ses yeux, elle sursaute mais sent sa présence rassurante et inquiétante à la fois et le laisse nouer ce bandeau sur les yeux. À nouveau, l'attente, rien, il bouge autour d'elle, elle ne sait ce qu'il fait. La regarde-t-elle, lui plait-elle, elle croit, elle pense, elle espère lui plaire. Le tems s'écoule lentement. Ses mains sur elle, il la guide, non il la bouge, et elle est à genoux, elle tourne son visage vers lui, ou vers l'endroit où elle croit le deviner. Ses lèvres s'entrouvrent, prête à le questionner, un doigt sur ses lèvres lui intime de se taire. Et ses mains prennent son corps, elle est à quatre pattes. Une position qu'elle connaît, elle sourit intérieurement, se cambre un peu pour lui plaire. Mais ses mains la reprennent, ce n'est pas cela qu'il voulait. Les cuisses un peu plus écartées, perfectionniste ou maniaque, plus cambrée, ses épaules descendant, plus bas encore, touchent le sol, exagérément cambrée.
Et à nouveau le silence, sans même ses mains s'exprimant sur son corps.
" Vous ferez ce que vous voudrez.", soudain elle entend sa voix prononcer ses mots. Ceux qu'elle prononçait tout à l'heure dans le café, était-ce tout à l'heure, combien de temps s'est écoulé depuis. Et il continue, sa voix continue " Vilaine fille, je vais faire ce que je veux de toi, avec toi" Elle l'entend sourire, enfin elle croit, elle ne sait plus, elle se demande. Elle sent, elle croit sentir sa jupe remonter. Sa voix le lui confirme, " Des bas, je n'en espérais pas moins. Tu as choisi une belle tenue pour moi." Le geste s'accélère, et la jupe est troussée sur ses hanches. Son sexe nu est offert au regard. Et à nouveau le silence, et l'attente. Elle l'entend, elle croit l'entendre respirer derrière elle, puis sa voix à nouveau "Impudique, totalement impudique, tu es foutrement tentante quand tu exhibes ton con épilé. Une invitation à abuser de toi, à jouer de ton corps, à jouer sur ton corps, à te fouiller sans fin, à t'explorer…" les mots s'enchainent, elle ne sait plus, ses mots forment une musique. Et elle sent son sexe devenir humide et couler le long de ses cuisses. Il parle toujours et, tout en parlant, ses doigts effleurent ses cuisses, il a donc vu. Elle rougit, elle en est sûre. Elle sent alors un doigt sur ses lèvres qui les écarte et glisse doucement, et découvre sur sa langue son goût de femelle excitée.
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