Que j'aime le premier frisson d'hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s'éveille le foyer ;
C'est le temps de la ville. - Oh ! lorsque l'an dernier,
J'y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J'entends encore au vent les postillons crier),
Que j'aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J'allais revoir l'hiver. - Et toi, ma vie, et toi !
Oh ! dans tes longs regards j'allais tremper mon âme
Je saluais tes murs. - Car, qui m'eût dit, madame,
Que votre cœur sitôt avait changé pour moi ?
Que j'aime le premier frisson, quand sous ta paume,
Doucement caressé, refusant de ployer
Bandé par le désir, la bite qui embaume
Lève son gland tendu pour jouir au foyer.
C'est le temps la pipe qui n'est pas le dernier
Des plaisirs que je goûte, mais son sein tel un dôme,
Attire mon sexe, comme dans un royaume
Pour me faire gicler et de plaisir crier.
Que j'aimais ce temps gris, pour jouer près la Seine
Lorsque de mes plaisirs tu fus la souveraine
En faisant mon foutre couler sur et pour toi.
Oh ! dans tes longs regards j'allais tremper mon âme
Je te collais au mur, pour t'enculer madame
Car ton cul constamment était ouvert pour moi.
Écriture contrainte cinquante troisième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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