Deux textes sur le thème religion et BDSM en trois jours, cela ne peut être le fruit du hasard. Et pourtant le jour où je publiais le premier nemo potest, je découvrais dans un roman cette citation tirée de la première épitre aux Corinthiens. Par contre, j'en conviens, ce n'est sûrement pas le hasard si j'ai écrit ce deuxième billet. Il n'y a pourtant aucun rapport diraient certains entre la religion et le BDSM et ce ne serait là que lectures abusives des textes. Je dois avouer être incapable de savoir en l'occurrence où commence l'abus et d'autres avant moi se sont tant appuyés sur les textes qu'ils ont fini par les déformer.
La question du lien entre religion et BDSM serait donc une simple question de lecture, ou de relecture, la relecture étant définie comme une lecture, pouvant amener à une nouvelle interprétation. Or l'étymologie du mot "religion" a donné lieu à une controverse ancienne puisqu’elle naît dans la littérature latine. Pour les uns l'origine du mot serait le verbe relegere signifiant "relire" la relecture selon Cicéron serait liée à la nécessité de relire les textes pour vérifier scrupuleusement le respect des rites. Pour les autres l'origine serait le verbe religare qui signifie "relier" indiquant alors un lien crée entre l'être humain et dieu. Pour de plus amples informations, je vous laisse le soin d'interroger au choix, votre moteur de recherche, votre libraire ou votre bibliothécaire.
Mais sans avoir la prétention d'approfondir plus avant, l'on peut noter que les deux étymologies, ont quelques points communs avec le BDSM, avec un parallèle entre d'un coté nécessaire relecture pour respecter les rites et création de lien et de l'autre fétichisme rituel et bondage....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…