- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mercredi 7 mars 2018

Écriture contrainte soixante sixième jour

Contrainte : Cadavre exquis de l’oulimotie, une phrase de neuf mots, libre de thème.Le Dictionnaire abrégé du surréalisme donne du cadavre exquis la définition suivante : « jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu’aucune d’elles ne puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes. »  Source Wikipédia
 
Le cadavre exquis de l’oulimotie :

Tout me semblait si étrange, j’écoutais d’une oreille attentive. Merveilleuse cette histoire lubrique enflamme furieusement nos imaginations débridées, Envahie par les plaisirs qu’il me donne je jouis. Mais pourquoi toujours tirer le diable par la queue ? L’histoire est sans queue ni tête, juste un cadavre. Le sourire d’une femme efface tous les doutes. Privé de ses pouvoirs magiques, il était totalement inoffensif. Tu m’entraînes alors dans un grand huit émotionnel. Pour le moment, dépêche-toi, on a du boulot ! Ses doigts glissent en rythme sur sa belle longueur. Rien ne vaut la jouissance sous tes mains audacieuses. Nos mots comme autant de mélanges de nos ivresses. Et pourtant, son odeur suave fascine, sans aucun compromis. Sans tain, ton regard dans l’abîme de nos profondeurs, posant son index sur ses lèvres, le regard pervers, triste canard claqué claudiquant à l’ombre du marronnier. Elle faisait de ses silences des promesses bien alléchantes. Vous voilà, vainement vêtue vilaine voisine, vos valises vidées. Mais franchement, cette position n’a ni queue ni tête. Tes doigts forcent le passage et commencent l’affinement. Neuf, le jean râpe sa peau, voilà, ça dérape. Quand le désir engendre le désir je suis désire. Elle aime les petits matins et les longues soirées. C’était son voyage initiatique, grimper seul le Mont Fuji. Je suis moi, si cela vous déplaît, oubliez moi. Edmond, mon dos ne se massera pas tout seul. Il est parti chercher sa jambe de bois … hier. Elle glisse lentement à ses pieds, le regard implorant. Une mauvaise bruine, lui avait donné cet air farouche. La nuit, les mots s’évadent des livres ouverts. De palpitation en admiration, sans tergiversation agit la passion. J’étais découvert, à nu et elle en abusa. Allez viens ! Prends-moi la main et partons rêver.

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Liante : Tout me semblait si étrange, j’écoutais d’une oreille attentive
Joueur Parisien : Merveilleuse cette histoire lubrique enflamme furieusement nos imaginations débridées
Airelle :  Envahie par les plaisirs qu’il me donne je jouis
Pidgy : Mais pourquoi toujours tirer le diable par la queue ?
Domino : L’histoire est sans queue ni tête, juste un cadavre.
Jarl : Le sourire d’une femme efface tous les doutes.
Nicolas Verville : Privé de ses pouvoirs magiques, il était totalement inoffensif.
Faffwah : Tu m’entraînes alors dans un grand huit émotionnel.
Alexandre : Pour le moment, dépêche-toi, on a du boulot !
Ragnarr : Ses doigts glissent en rythme sur sa belle longueur.
La Ligne Douce : Rien ne vaut la jouissance sous tes mains audacieuses.
 ‘vy : Nos mots comme autant de mélanges de nos ivresses.
De La Vega : Et pourtant, son odeur suave fascine, sans aucun compromis.
Alavie : Sans tain, ton regard dans l’abîme de nos profondeurs.
Ryline : posant son index sur ses lèvres, le regard pervers,
Un vieux cochon andropausé : triste canard claqué claudiquant à l’ombre du marronnier
KeKanaka : Elle faisait de ses silences des promesses bien alléchantes
Un Mâle Des Mots : Vous voilà, vainement vêtue vilaine voisine, vos valises vidées.
Sur Mon Fil : Mais franchement, cette position n’a ni queue ni tête.
Fellacia : tes doigts forcent le passage et commencent l’affinement
Brice : Neuf, le jean râpe sa peau, voilà, ça dérape.
Loetilibellule : Quand le désir engendre le désir je suis désire.
Olivier O. : Elle aime les petits matins et les longues soirées.
Gérald : C’était son voyage initiatique, grimper seul le Mont Fuji.
Ju en 12 : Je suis moi, si cela vous déplaît, oubliez moi.
Camille Sorel : Edmond, mon dos ne se massera pas tout seul.
Iotop : Il est parti chercher sa jambe de bois … hier
Eshi : Elle glisse lentement à ses pieds, le regard implorant.
Von Vaubert : Une mauvaise bruine, lui avait donné cet air farouche.
Ssslll2 : La nuit, les mots s’évadent des livres ouverts.
Des mots et désirs : De palpitation en admiration, sans tergiversation agit la passion.
EtSiOnSEnAllait : J’étais découvert, à nu et elle en abusa. Popins : Allez viens ! Prends-moi la main et partons rêver.
 
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2 commentaires:

  1. Merci pour elles, et pour eux, et j'apprécie l'ironie, après si longtemps avoir un commentaire sur le texte qui n'est pas de moi. Avouez que cela est d'un risible absolu !

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