- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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jeudi 26 avril 2018

Écriture contrainte cent seizième jour

Contrainte: train, écume, musique, Rome, violon, macaron, jupe, liqueur, voilier.

Finalement ne sachant plus où aller, nous décidâmes avec ma belle de partir en train. Ces voyages ferroviaires sont magiques. Je ne pense pas là aux modernes voyages en TGV, même s'ils ont leur charme et s'il m'est arrivé d'écrire un billet sur un tel voyage d'une charmante dame. Je pensais plutôt au charme désuet des wagons-lits, à la féerique beauté de l'Orient-Express. Quel bonheur d'imaginer un tel voyage avec ma belle pendant l'âge d'or de ce train mythique. Voyager, lisant dans un merveilleux anachronisme L'écume des jours. Se laisser bercer par la musique du claquement des roues sur les rails, s'imaginer arrivant à Venise, regretter de ne visiter Rome, entendant déjà un violon place Saint Marc installés à une grande terrasse dégustant un chocolat chaud en grignotant un macaron. Puis se promener en gondole, la serrant dans mes bras, ma main glissée sous sa jupe, effleurant son sexe nu, et sentir au rythme des balancements de la gondole sa liqueur de plaisir couler sur mes doigts pendant que ses seins gonflés de désir tendent son haut, le gonflent comme une voile par grand vent.

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