- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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jeudi 26 avril 2018

Elle peint

Il la regarde peindre, elle est debout, dos à lui, face à la toile. Elle est ravissante ainsi, aussi attirante que dans son souvenir. Il aime par-dessus tout l'optimisme avec lequel elle aborde la vie, la peinture et le sexe, sa manière d'être, pétillante de joie.
Il la regarde peindre, elle peint sur la toile une femme de dos, elle peint ses fesses. Il contemple, vision délicieusement décalée, à la fois les fesses sur la toile et ses fesses à elle. Il lui dit qu'elle est terriblement troublante ainsi. Il entend son sourire lorsque d'une phrase tendre elle lui répond qu'elle aime les troubler ainsi.
Il est tout près d'elle, elle peint. Il lui embrasse la nuque, obstinée elle peint toujours. Vos fesses sont plus belles, plus tentantes que les siennes, lui susurre-t-il. Elle tourne la tête, le regard pétillant, l'air sincère, qu'en savez-vous ? Vous ne les voyez pas Et elle peint encore. Il trousse lentement sa jupe, caresse ses fesses, puis s'accroupit, et les embrasse, les lèche. Elle peint toujours, mais imperceptiblement change de position, ouvrant ses cuisses. Il embrasse son sexe, sensuelle caresse de sa langue sur ses lèvres, il déguste, lape, boit jusqu'à l'enivrement sa cyprine qui lui coule dans la bouche. Il agrippe ses cuisses à pleine main pour maintenir ce lien entre sa bouche et ce sexe dégoulinant de désir. Il sent son bassin qui ondule, il entend ses gémissements qui s'intensifient. Et elle explose de plaisir ainsi sur sa langue, inoubliable jouissance.

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Elle peint d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

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