"Il ouvrit une porte et alla droit au lit où dormait Renata (…). Le drap s'était dérangé pendant son sommeil et un sein potelé à la peau brune reposait d'un air engageant sur l'étoffe blanche. Le temps que Velasquez referme la porte et la verrouille, se débarrasse de ses vêtements et la rejoigne, elle s'était tournée, les bras grands ouverts, vers la place vide à côté d'elle.
" La sotte, murmura-t-il pour lui-même, elle ne sait même pas qui monte dans son lit." Il se glissa tout de même dans les bras qui l'attendaient et entama aussitôt sa douce chevauchée, pendant qu'elle l'accompagnait par des mots à demi prononcés et des caresses."
Ce texte provient d'un roman écrit en anglais et donc traduit. Et je reste perplexe devant la répétition du mot "même" qui brise, un peu, le ton de ce passage. Si l'on excepte ce point de détail, ce passage est pour moi un superbe mélange d'un cynisme absolu, mais qui est bien celui de Velasquez, et d'un bel érotisme, qui me laisse rêveur.
Un rêve que je devais vous faire partager.
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