Mes lectures ressemblent visiblement à mon écriture, non sur leur qualité, je n'ai ni assez mauvais goût ni trop peu de lucidité pour penser cela, mais sur le côté erratique, je lis en tous sens, pose, reprends, oublie, retrouve mes livres, mes lectures et leur choix peut sembler aléatoire. Un jour, peut-être je tenterai de vous en expliquer la logique.
Je commence donc la lecture d'un roman espagnol paru en 1884 et 1885, sur lequel j'aurai l'occasion de revenir. Et lecteur quelque peu discipliné, j'attaque avec une joie non feinte la docte introduction et découvre que, lors de sa publication, l'évêque d'Oviedo a dénoncé "un roman, saturé d'érotisme, et outrageant pour les pratiques chrétiennes."
Je le confesse donc, j'ai hâte d'être ainsi outragé…
"on ne lit jamais un livre, on se lit à travers le livre" disait Marguerite Yourcenar....joyeuse lecture donc
RépondreSupprimerCertains livres ne méritent-ils pas une lecture à quatre yeux, voire à quatre mains ?
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