Je relis, disais-je, l’Écume des jours avec un plaisir intense. Je dois avouer que si j'en avais gardé un très beau souvenir, ma mémoire est cependant moins bonne que je ne l'aurais souhaité. Merci de ne pas laisser de commentaire faisant référence à Aloïs Alzheimer sous peine d'oubli définitif. Je découvre, redécouvre un texte truffé de merveilles, et encore une fois vous en livre une, en précisant que la scène se déroule quelques heures avant le mariage de Chloé.
"-Tu me trouves jolie ?
(…)
Chloé avait passé ses bas, fins comme une fumée d'encens, de la couleur de sa peau blonde et ses souliers hauts de cuir blanc. Pur tout le reste, elle étant nue, sauf un lourd bracelet d'or bleu qui faisait paraitre encore plus fragile son poignet délicat.
- Crois-tu qu'il faut que je m'habille ?"
Comment ne pas être séduit par ces mots si joliment choisis. Certes la fumée d'encens ne doit plus évoquer grand-chose pour beaucoup mais l'utiliser ainsi à quelques heures du mariage religieux bien sûr est une si belle trouvaille. Je vous rassure, je ne me lancerai pas pour autant dans une analyse de texte et vous laisse le soin de choisir la réponse qui convient à la question posée par Chloé. Pour vous éclairer voici un autre extrait qui se situe quelques paragraphes plus loin.
" Dans la salle de bain, Alise aidait Isis à se coiffer. Elles portaient aussi déjà leurs chaussures et leurs bas.
(…)
Vous êtes belles, toutes les deux, dit Chloé. C'est dommage que vous ne puissiez venir comme ça, j'aurais aimé que vous restiez avec vos bas et vos souliers seulement."
Et je vous laisse rêver à la beauté d'une telle cérémonie.
"-Tu me trouves jolie ?
(…)
Chloé avait passé ses bas, fins comme une fumée d'encens, de la couleur de sa peau blonde et ses souliers hauts de cuir blanc. Pur tout le reste, elle étant nue, sauf un lourd bracelet d'or bleu qui faisait paraitre encore plus fragile son poignet délicat.
- Crois-tu qu'il faut que je m'habille ?"
Comment ne pas être séduit par ces mots si joliment choisis. Certes la fumée d'encens ne doit plus évoquer grand-chose pour beaucoup mais l'utiliser ainsi à quelques heures du mariage religieux bien sûr est une si belle trouvaille. Je vous rassure, je ne me lancerai pas pour autant dans une analyse de texte et vous laisse le soin de choisir la réponse qui convient à la question posée par Chloé. Pour vous éclairer voici un autre extrait qui se situe quelques paragraphes plus loin.
" Dans la salle de bain, Alise aidait Isis à se coiffer. Elles portaient aussi déjà leurs chaussures et leurs bas.
(…)
Vous êtes belles, toutes les deux, dit Chloé. C'est dommage que vous ne puissiez venir comme ça, j'aurais aimé que vous restiez avec vos bas et vos souliers seulement."
Et je vous laisse rêver à la beauté d'une telle cérémonie.
je ne veux pas disparaitre avec Léthé donc pas d'ironie facile sur certaines abysses mémorielles avouées mais la tenue est charmante...mélange de chair et d'appats...
RépondreSupprimerJe n’oublierai pas !
Supprimerc'est un désastre que de donner ce texte à étudier à des élèves de 16 ans, qui ne peuvent pas saisir le tiers du quart des subtilités du texte. Je trouve cela dommageable et au texte et à l'auteur et au lecteur
SupprimerQuoique à 16 ans, la lecture de Boris Vian, et notamment celle de J'irai cracher sur vos tombes....
SupprimerVian avait du talent, non?????
SupprimerDu talent, et plus encore....
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