Mon blog vient donc de fêter dans une grande allégresse son quatrième anniversaire, et si le style et le fond des billets peuvent varier, j'ai quelques constantes dont une tout aussi récurrente que saisonnière, la Saint-Valentin. J'ai déjà en effet publié trois billets à cette occasion en 2010, 2011 et 2013.
Je vais donc encore une fois pour la Saint-Valentin râler, vociférer, maugréer, murmurer, gronder, tempêter, tonner, invectiver, rager, bougonner, rouspéter, pester, vitupérer, ronchonner, grogner, protester. Vous l'aurez compris, j'apprécie faiblement cette fête religieuse devenue fête commerciale. Je n'ai cependant aucun grief contre ce pauvre Valentin qui, selon notre sainte-mère l'Église catholique apostolique et romaine, aurait été un prêtre décapité pour avoir célébré des mariages non-autorisés. Je ne peux m'empêcher cependant de noter que s'il s'était contenté de s'occuper de son goupillon au lieu d'en bénir les unes et les autres, il n'en aurait pas perdu la tête. Je ne vais cependant pas écrire ici un exposé sur les errements et divagations bien peu catholiques de cette célébration.
Je suis donc exaspéré encore une fois par l'avalanche de publicités m'enjoignant d'acheter bouquets de fleur, bijoux plus ou moins intimes, vêtements et sous-vêtements plus ou moins affriolants, jouets plus ou moins ludiques, voyages plus ou moins exotiques. Et je vous confirme que je ne céderai à aucune de ces injonctions, mais que je suis certain de passer une très belle journée…
Bien loin d'une pseudo-fête de l'amour un jour par an, faites de l'amour autant et aussi souvent que vous voulez ou pouvez, comme il vous plaira et avec qui il vous plaira…
Je vais donc encore une fois pour la Saint-Valentin râler, vociférer, maugréer, murmurer, gronder, tempêter, tonner, invectiver, rager, bougonner, rouspéter, pester, vitupérer, ronchonner, grogner, protester. Vous l'aurez compris, j'apprécie faiblement cette fête religieuse devenue fête commerciale. Je n'ai cependant aucun grief contre ce pauvre Valentin qui, selon notre sainte-mère l'Église catholique apostolique et romaine, aurait été un prêtre décapité pour avoir célébré des mariages non-autorisés. Je ne peux m'empêcher cependant de noter que s'il s'était contenté de s'occuper de son goupillon au lieu d'en bénir les unes et les autres, il n'en aurait pas perdu la tête. Je ne vais cependant pas écrire ici un exposé sur les errements et divagations bien peu catholiques de cette célébration.
Je suis donc exaspéré encore une fois par l'avalanche de publicités m'enjoignant d'acheter bouquets de fleur, bijoux plus ou moins intimes, vêtements et sous-vêtements plus ou moins affriolants, jouets plus ou moins ludiques, voyages plus ou moins exotiques. Et je vous confirme que je ne céderai à aucune de ces injonctions, mais que je suis certain de passer une très belle journée…
Bien loin d'une pseudo-fête de l'amour un jour par an, faites de l'amour autant et aussi souvent que vous voulez ou pouvez, comme il vous plaira et avec qui il vous plaira…
Je plussoie ton billet, il n'est nullement besoin d'attendre une quelconque date pour dire son amour à son amour ou à son amoureuse !
RépondreSupprimerOh comme je suis d'accord avec toi ....Aimer et faire l'amour chaque jour de l'année si on peut, le montrer avec des attentions à chaque instant ...Mais si, par hasard, quelqu’un venait à m'offrir quelques fleurs ce jour là, j'en serais quand même ravie ;)
RépondreSupprimerQuel bonheur se serait de te ravir !!!
SupprimerJe partage votre colère.....
SupprimerJe vous offre cependant un baiser.....
Lilly
Quels délicieux commentaires, charmantes dames... !!
RépondreSupprimerRires, c'est un joli billet afin de vous éviter une faillite évidente néanmoins c'est toujours la même histoire dans la psyché humaine et notamment féminine, on la décrie mais n'ayez nul doute que malgré tout la (ou les) personne(s) noteront attentivement cette désertion... si je peux dévoiler un brin ma passionnante intimité comme exemple ô combien pertinent c'est exactement comme mon géniteur qui maugrée en disant que cela ne veut rien dire la fête des père mais relève attentivement à quelle heure ses filles lui ont souhaité et pitié pour la dernière à l'avoir fait
RépondreSupprimerla saint-valentin est surtout en premier lieu une récupération d'une fête païenne qui marquait l'attente du printemps et un moment de purification, une fête greco-romain (les lupercales) à la fois rite de purification et de fécondité, un tantinet orgiaque, la louve romaine assimilée au faune grec. c'est donc comme beaucoup de fêtes chrétiennes...
RépondreSupprimerpar contre, saint-valentin ne fut pas martyrisé parce qu'il célébrait des mariages mais parce qu'il mariait des jeunes gens qui ainsi échappaient à la conscription romaine, ce qui n'a pas beaucoup plus à l'empereur du moment. symboliquement, après une longue détention où il rendit la vue à la fille aveugle de son geôlier en lui racontant les merveilles du monde (hum...) il fut mis à mort à la fin des lupercales où traditionnellement les jeunes hommes et filles des familles patriciennes étaient tirés au sort afin de se fréquenter pendant une année et, éventuellement de se marier.
c'est d'ailleurs pourquoi on peut dater très précisément sa mort, au 14 février (en fait un peu décalé dans le calendrier romain). la coutume de tirer au sort les couples se répandit dans l'empire romain, donnant lieu à quelques débordements que l'église n'apprécia pas longtemps et prohiba.
la notion de mariage d'amour n'avait jamais vraiment existé. on oublie un peu trop que c'est plutot le mariage arrangé qui était la règle et que la contrainte était aussi forte pour les garçons que pour les filles.
que la saint-valentin soit récupérée commercialement en redevenant une fête (du sexe), ça ne serait donc qu'un retour aux sources ? à méditer...
Charmante Brigit, j'avais décidé de ne pas écrire "un exposé sur les errements et divagations bien peu catholiques de cette célébration", mais si vous me titillez vous pourriez bien la cause de l'un de mes prochains billets.
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