Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans des plaisirs variés
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon vit qui se dressait, raidi sous mon plastron
Dans le Lot proclamant nous nous enculerons !
Mon vit majestueux dans la Haute-Garonne.
Tel un doryphore ramolli m'abandonne,
Maintenant sous un plaid, de désir obsédé
Toujours obstinément refusant de bander.
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de jours en un jour effacée !
Écriture contrainte deux cent cinquante-troisième jour d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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