- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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samedi 20 octobre 2018

Écriture contrainte deux cent unième jour

Contrainte: Banc, soupir, souvenir, main, baiser, enfant, nuit, jasmin, larme

Avec une telle contrainte, pouvais-je ne pas commencer par des paroles de Georges Brassens "Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics" et je dois avouer qu'il est pire perspective et "si c’est le sort qu’il faut subir, qu’il faut subir, à l’heure du dernier soupir, dernier soupir, si, des noyés, tel est le lot, je retourne me fiche à l’eau, me fiche à l’eau." Mais pour l'instant, j'essaye d'écrire "alors, aux soirs de lassitude tout en peuplant sa solitude des fantômes du souvenir, on pleure les lèvres absentes de toutes ces belles passantes que l'on n'a pas su retenir" et je me souviens de la belle à qui j'ai chanté un jour "j'ai l'honneur de ne pas te demander ta main, ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin", pendant ce temps-là "les enfants de chœur, branlant du chef, opinent..." Opinent, en un seul mot, du verbe opiner, précision utile me semble-t-il. En ce temps-là "j'avais un' mansarde pour tout logement, avec des lézardes sur le firmament, je l' savais par cœur depuis et, pour un baiser la course, j'emmenais mes bell's de nuit faire un tour sur la Grande Ourse..."
Ce texte, j'en conviens, est fait de bric et de broc, mais extraits des superbes textes de Georges Brassens qui je l'espère m'aurait pardonné de triturer ainsi ses mots. Par contre je dois vous avouer ne pas avoir trouvé de jasmin le long de ces mots, j'en suis inconsolable, tout comme la bergère qui "après bien des larmes, pour s’ consoler prit un mari, et ne dévoila plus ses charmes que pour lui…"



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