- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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vendredi 23 novembre 2018

Écriture contrainte deux cent trente-cinquième jour

Contrainte: mot, absence, idée, vide, fin, texte, infini, livre, amour

La contrainte du jour nous amènerait-elle à nous demander comment on peut prétendre écrire un seul mot alors que l'on a une totale absence d'idée, ou pour reprendre une formulation plus classique, à traiter la lancinante question de la page blanche ? Question lancinante certes mais quelque peu modifiée par les évolutions technologiques, en effet si l'on imagine bien le poète, maudit bien sûr, dans sa mansarde, une plume à la main penché sur son écritoire devant une feuille vierge, ou un écrivain cigarette au coin de la bouche glissant dans sa Remington une feuille toute aussi vide que son imagination, comment se traduit le vertige de la page blanche devant un écran d'ordinateur ? Il est peut-être utile de préciser qu'une Remington est une machine à écrire. Donc lorsque je suis devant mon écran, la notion de page blanche a-t-elle encore un sens ? La page, format A4 n'existe plus, le document affiché à l'écran semble n'avoir pas de fin, et même s'il est vierge de tout texte, il est entouré d'un nombre quasiment infini de symboles, éléments d'information ou autres. Certes, me direz-vous à juste titre, cela ne rend nullement plus facile l'écriture que ce soit celle d'un billet ou d'un livre, et seul l'amour infini pour les mots me permettra de me sortir une fois encore des contraintes imposées ce jour.


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