- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


jeudi 7 mai 2020

Cinquante-unième jour de confinement

Encore une journée qui s'écoule lentement au fil des mots entre livres, réseaux sociaux, blogs, textes. Encore une journée qui s'écoule lentement entre banalités de la vie, courses à faire, poubelles à sortir, lessive, cuisine, vaisselle, et un gâteau parce qu'il faut aussi savoir se faire plaisir et échanges distanciés, physiquement distanciés, échanges qui sont, pour certains, de jolis, très jolis moments, des moments de pure joie.
Mais aussi encore une journée sans contact physique, sans sa peau contre ma peau, sans la chaleur de son corps contre le mien, sans son odeur, sans son goût sur ma langue. Une journée sans toucher son corps, le lécher, l'embrasser, le sucer, le mordiller, le caresser, le griffer, le mordiller, une journée sans ses mains, sa langue, sa bouche sur moi, une journée sans nos bouches accolées l'une à l'autre, sans nos langues qui se frôlent, se caressent, sans nos corps enflammés de désir, encore une journée où mon corps brûle d'envie, à en gémir de plaisir…
Encore une journée et restez chez vous.





Licence Creative Commons

Cinquante-unième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…