Sept semaines d'un temps hors du temps, sept semaines, et ce matin le temps est gris, je cherche des mots en regardant le ciel. Les heures nocturnes furent longues à s'écouler, parfois le temps s'immobilise et semble se briser. Et l'aube livide est venue, peuplée encore des images spectrales de la nuit. Triste début de journée, le thé est fade et tiède.
Une pensée d'Elle, quelques mots, et je souris, une fleur au fond du jardin, un oiseau, et le soleil à la fois totalement absent qui je sais présent, brûlant, ardent, plus loin.
Une pensée d'Elle, mon cœur s'emballe, mon imagination s'affole. Un café, une terrasse, un sourire, des mains qui se frôlent, tant de choses à se dire mais nul besoin de mots. Un restaurant, un lieu magique, mais ne voir que son sourire, ne sentir que sa main liée à la mienne sur cette nappe blanche, ne sentir que son pied caressant sous cette nappe blanche. Une chambre, un lit, et nos corps enlacés, entremêlés, entrelacés, enchevêtrés, nos corps offerts l'un à l'autre.
Sept semaines, et je souris.
Souriez mais restez chez vous.
Une pensée d'Elle, quelques mots, et je souris, une fleur au fond du jardin, un oiseau, et le soleil à la fois totalement absent qui je sais présent, brûlant, ardent, plus loin.
Une pensée d'Elle, mon cœur s'emballe, mon imagination s'affole. Un café, une terrasse, un sourire, des mains qui se frôlent, tant de choses à se dire mais nul besoin de mots. Un restaurant, un lieu magique, mais ne voir que son sourire, ne sentir que sa main liée à la mienne sur cette nappe blanche, ne sentir que son pied caressant sous cette nappe blanche. Une chambre, un lit, et nos corps enlacés, entremêlés, entrelacés, enchevêtrés, nos corps offerts l'un à l'autre.
Sept semaines, et je souris.
Souriez mais restez chez vous.
Quarante-neuvième jour de confinement d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International
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