- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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dimanche 3 mai 2020

Quarante-septième jour de confinement

Nous sommes donc au mois de mai, en ce joli mois de mai, écrivais-je hier. Comment ne pas se remémorer à cette formule, des mots très beaux, des mots si beaux, des mots d'avant, d'avant bien des choses,
" Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ?"
Des mots très beaux, disais-je, nulle immodestie dans ce propos, ces mots sont de Guillaume Apollinaire, dont je vous rappelle que, s'il est déclaré mort pour la France, il n'en est pas moins mort lors d'une pandémie.
Si j'ai cité ces mots aujourd'hui, c'est pour leur beauté, et aussi pour ne pas évoquer le même thème que lors de mes précédents billets, et je ne saurais que trop vous suggérer de lire le poème dans son intégralité. Ces vers me rappellent des souvenirs, et si je suis heureux de les partager avec vous, j'aimerais les lire avec Elle, blottie contre elle, ma peau contre sa peau, blotti dans sa douceur.
Lisez de la poésie, mais restez chez vous.




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1 commentaire:

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